Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



mercredi 31 août 2011

Hosta lakeside "Dragon Fly", Hosta "Stained Glass"



Voici donc la suite du billet consacré au massif sous le gros érable en bas du jardin, près de la forêt.


Aujourd'hui, la  partie gauche  :





avec Hosta "Stained Glass" et à sa droite, Hosta Lakeside "Dragon Fly".
En arrière-plan, floraison des Hosta Undulata :



 
Hosta lakeside "Dragon Fly" sur fond de Lysimachia "Alexander" au feuillage panaché :

                        

"Dragon Fly" présente une feuille allongée bleu/vert à bord jaune clair. La fleur est mauve pâle.

 
Tout à gauche du massif : Hosta "Stained Glass" ...















... l'un de mes préférés. C'est un sport de Guacamole mais d'une teinte plus vive. Il fait beaucoup d'effet. La feuille est épaisse, gauffrée. C'est une obtention Hansen/Shady Oaks aux  fleurs  mauve clair.   


Et pour terminer ce billet :



Hosta Plantaginea

Un Hosta aux fleurs parfumées ! Humm... Par contre, celui-ci est un peu moins protégé par l'érable et garde les stigmates d'une petite averse de grêle (une hantise pour mes chers hostas !).

 
Hosta undulata


A propos de Hosta undulata : j'en ai apporté un pied dans mes bagages. J'ai divisé ce pied de très nombreuses fois dans les premiers temps du jardin pour en faire un couvre-sol. Mon mari trouve le feuillage banal ; c'est un peu vrai mais les hampes de ce Hosta, moins lourdes et plus nombreuses que chez les autres,  fleurissent généreusement et éclairent  le sous-bois au coeur de l'été.


lundi 29 août 2011

Hostas "Thunderbold" et "First Frost" en bonne compagnie...



Et maintenant que nous avons (enfin !) réussi à faire le tour du jardin, je vais prendre le temps de revenir sur les différents massifs,  ici où là. Il y a peu de temps, nous étions du côté de la rocaille. Passons donc maintenant à mi-ombre. Sous le grand érable près de la forêt, par exemple :



Ah il n'a pas été facile à aménager cet endroit-là ! Il faut dire que le conducteur de la pelleteuse y avait déposé le fond du fond de la tranchée de fondation de la terrasse. Nous n'habitions pas sur place et quand je m'en suis aperçue, la pelleteuse n'était plus là...
Je me suis armée de patience et j'ai amélioré la terre à grands renforts de sable (il y en avait de gros tas à disposition) puis de compost dans les trous de plantation.

Et puisque cette partie du jardin est à mi-ombre, je me décidais pour des combinaisons de feuillages. Bien que le gros érable champêtre pompe toute l'humidité du sol, les végétaux une fois installés, n'en souffrent absolument pas. Il faut dire que je continue à apporter en automne, puis au printemps, de grandes brouettées de compost maison. Vous remarquerez que ce régime leur convient bien.

Sur la droite, vers le "traje" :


Toujours sur la droite du massif, mais début juillet, quand les ligulaires (Ligularia Przewalskii "The Rocket") sont en fleur.












 
Le milieu du massif maintenant :



On peut voir Hosta "Thunberbold" devant Hakonechloa macranta "Aurea" et Lysimachia nummularia, Hosta undalata derrière Heuchera "Pistache". Au premier plan : Alchemilla Mollis, Hosta "Frances Williams" et le petit Carex "Blue Zinger".


En contre-champ, on aperçoit sur la gauche, Hosta fortunei "Albomarginata" et à l'arrière du massif, quelques boules de buis suffruticosa et des fougères indigènes qui se ressèment un peu partout. Elles prennent leurs aises et il va falloir que je vienne les discipliner !




Ci-dessous, sur un tapis de Lysimachia nummularia, Hosta "First Frost" entre Hakonechloa macranta "Aurea" et Carex elata "Aurea :


"First Frost" est une mutation de "Halcyon" qui présente une feuille épaisse au centre bleu vert, marginé de jaune vif, pâlissant en cours de saison. Cette obtention  Scolnik a obtenu un Mérite de Courson en 2007.
Au pied de "First Frost" : le mini Hosta "Blue Mouse Ears".


Le prochain billet sera consacré à la partie gauche de ce massif avec encore -et toujours- des Hostas !

mercredi 24 août 2011

Visite de la partie Ouest du jardin des Pins Noirs



Un an déjà !
Oui, il y a un an, je me décidais à partager avec vous ma passion du jardinage. Je ne regrette pas de m'être lancée dans l'aventure : cette année fut riche de rencontres, d'échanges, d'amitiés nouées autour de nos expériences respectives.
Soyez toutes et tous remerciés chaleureusement pour vos encouragements !

Et pour fêter cet anniversaire, que diriez-vous d'un petit tour au jardin ?
Afin que vous puissiez vous promener sans vous perdre, je précise que le terrain a la forme d'un pentagone au milieu duquel se trouve la maison et qu'il y a deux accès à la propriété :

- soit par l'escalier de la pinède qui nous dirige vers la partie "Est" à l'arrière de la maison. C'est une entrée privée,
- soit par la grande allée pavée qui est l'entrée principale de l'habitation et du garage : nous arrivons par là à la partie "Ouest".

Il y a quelques mois, nous avions commencé la visite de la partie Est par l'escalier de la pinède. Nous nous apprêtions à contourner la maison et nous nous étions arrêtés près du grand charme. (un petit clic ici si vous avez oublié). Nous étions alors au sortir de l'hiver et la végétation n'était pas encore bien développée.

Reprenons donc la promenade et avançons en direction du grand sapin du bas de la propriété. A partir de là, nous arrivons dans la partie Ouest. Tournons la tête à droite ; voici ce que nous découvrons :


... une pelouse centrale bordée de massifs et, tout au fond, deux murs qui surplombent le potager. Mais laissons cette partie du jardin. Nous y reviendrons tout à l'heure par la grande allée.
Regardons plutôt devant nous, du côté du gros sapin : sur la gauche, derrière la haie, nous sommes en lisière de forêt. Le pilier de pierre est un vestige de l'enceinte de l'ancien parc du du château :



En arrière-plan : un grand massif où hostas et graminées cohabitent à l'ombre d'un grand érable champêtre . A droite de ce massif, nous apercevons un traje (mot Franc-Comtois qui désigne un passage étroit).


Seule la jardinière emprunte encore le traje en se faufilant entre les cornouillers qui se sont bien développés et ont réduit le passage. Pour gagner l'arrière du massif, nous longeons donc la limite de propriété, sur la gauche du gros érable :


Contre-champ de la photo précédente...



Nous arrivons maintenant dans le jardin de sous-bois. Vous apercevez le potager au fond. Et sur la droite, les murs des deux restanques aménagées pour casser la pente impraticable à l'origine. 23 mètres pour le mur du bas et 15 pour celui du dessus. Le tout réalisé par mon mari en taillant dans le rocher pour accrocher les fondations !


Quittons maintenant le jardin de sous-bois et revenons à l'entrée principale.
J'ouvre ici une parenthèse pour attirer vote attention sur la situation atypique de la propriété : en contact direct avec la forêt (celle des collines de la Dame Blanche), nous n'en sommes pas moins en zone résidentielle. D'où la recherche d'un compromis entre le naturel et l'apprêté : les bordures des massifs relevées et le fouillis de végétaux peu sophistiqués par exemple...


Les murets de pierre ont été réalisés par mon mari là encore. Nous avons conservé de part et d'autre de l'allée, deux gros érables champêtres sur lesquels sont appuyées des échelles qui supportent des rosiers grimpants.


 
A l'entrée sur la droite, les fameuses restanques. Celle du dessus accueille divers arbustes qui résistent au soleil (nous sommes plein Sud) :


Puis au niveau inférieur, le potager du dessus :


Toujours à l'entrée, mais sur la gauche cette fois, nous découvrons une partie de la pinède, située entre l'escalier et l'entrée principale :


Devant nous : une pelouse centrale bordée de massifs (c'est la partie que nous avons aperçue en venant du jardin Est). Sur la gauche se trouve la maison et sur la droite la partie potager et le jardin de sous-bois.





Nous acccédons au potager sur la droite, en passant sous la pergola :


Après la pergola, tournons à gauche ; nous allons en direction du sous-bois :






Avançons encore : nous sommes à nouveau dans le sous-bois...


Voilà, la boucle est bouclée !

Terminons avec une vue générale de cette partie Ouest du jardin, depuis le dessus de la propriété :



J'espère que la balade vous a plu !


vendredi 19 août 2011

Vivaces ou succulentes en pots ou comment jardiner "facile" !



Vous savez que je n'utilise pour ainsi dire jamais d'annuelles au jardin. Les produire soi-même demande du temps et je n'ai pas de main-d'oeuvre à disposition ! Quant à acheter des annuelles, je ne trouve pas cela très raisonnable sur le plan écologique.
Et qu'est-ce qu'on plante habituellement dans les jardinières et autres pots ? ... Des annuelles !
Mais comme tout le monde, j'ai accumulé au fil des années des pots grands et petits. Tous ces contenants sont bien utiles sur la terrasse ou sur les murets.
Alors, aujourd'hui je vais vous parler des plantes que j'utilise dans ces pots, à savoir, des vivaces principalement, qui réclament beaucoup moins de soins que les annuelles.  Pour le plein soleil, je privilégie les sédums et sempervivums.  J'apprécie leur graphisme mais aussi leur robustesse ; avec eux, pas d'arrosage !

Voici pour commencer quelques poteries de la terrasse "Est". Je précise que cette terrasse se trouve dans le prolongement de l'escalier et de la rocaille.




Le Carex "Frosted Curls" est planté dans un gros pot rond. Cette plante au port retombant gagne à être plantée en hauteur. Le pot est ingélif et l'ensemble restera en place tout l'hiver sans protection.



















Une grande jarre accueille l'Erigeron karvinskianus. Elle a une soeur jumelle, un peu plus loin. Vu la taille et le poids de ces pots, plutôt que de procéder à des manipulations hasardeuses pour les rentrer, il seront abrités sous un rebord de toit pour y passer l'hiver.



Ce pot vernissé de grandes dimensions accueille un Phormium panaché, une Heuchère et une Lysimachia nummularia. Le pot n'est pas gélif mais le Phormium, lui, craint le froid. Il sera donc remis dans un contenant plus maniable pour être rentré en automne.









En fait, cette poterie forme un trio avec deux autres de taille différente...




Derrière le pot du Phormium, une Heuchera "Brownies".  Dans la catégorie "heuchères", c'est une géante, toujours impressionnante utilisée de cette façon.  Au fond à droite, derrière le treillage, se trouve la rocaille...

Les pots sont vraiment très lourds.  Pour les isoler du sol, ils sont posés sur des briques. C'est ce qu'il a de plus sûr pour leur stabilité.













Le Phormium a été acheté en deux exemplaires. Il faut dire qu'il était proposé pour une somme étonnamment modique au supermarché du village ! Voici le second,  associé uniquement à la Lysimachia nummularia piochée dans un massif du jardin :



Il y a quelques jours, je vous ai montré deux auges remplies de succulentes (clic). Mais j'utilise aussi des contenants de taille plus modeste, qui accueillent les sédums et les sempervivums, aux formes et aux couleurs variées :



 








Souvenir de vacances :  j'ai utilisé un dessous de pot en mauvais état pour y  installer une (grosse) poignée de galets.
Pour l'hiver, j'avais posé dessus de mini poteries garnies de sédums et mis le tout à l'abri d'un mur. Surprise : de tout petits sujets sont en train de s'installer ! 








Les différentes poteries que voici sont installés côté "Ouest" sur les murets de pierre qui bordent l'allée d'accès au jardin. C'est mon mari qui a réalisé tous les murets de pierre (il y en a plusieurs dizaines de mètres !).





























Et maintenant, comment jardiner sans terre (ou presque) ?
Puisque nous sommes dans la rubrique "succulentes", je vous (re)dirai que j'utilise également ces plantes, non seulement dans la rocaille ou les pots, mais aussi dans les enrochements au pied de la pinède, devant le garage.
Il n'était pas bien beau ce mur de soutènement, d'autant plus que le précédent propriétaire avait tartiné de ciment les plus gros joints ! Et pas question de le refaire ; d'autres tâches plus urgentes nous attendaient.
J'ai donc essayé de gommer le côté trop minéral (et pas riant) de ces rochers en  glissant dans les enfractuosités, des mini plants de sédums, de sempervivums, d'érigérons karvinskianus ou de campanules.
L'opération était délicate : pour faire tenir mes mini plants, j'entourais la racine d'une boulette de terre humidifiée que je faisais adhérer à l'intérieur des fissures avec une baguette !
Toutes ces plantes ont fini par se développer et coloniser lentement les rochers. Le ciment  s'est patiné, et a disparu dans l'ensemble. Voici le résultat :




Je terminerai mon billet avec mon petit gentleman jardinier qui s'est laissé photographier pour la circonstance.  Vous remarquerez que lui aussi aime les végétaux sans souci !