Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



dimanche 26 juin 2016

Il suffisait d'un peu de chaleur...

Deux journées de chaleur caniculaire et le jardin revivait. Je parle à l'imparfait car depuis les orages et les pluies diluviennes sont repassées sur les Pins Noirs.

Mais il n'empêche que ce vendredi, les roses s'épanouissaient, les géraniums vivaces se redressaient et le joyeux fouillis du bas de la pinède animait ce coin du jardin.

Voici quelques photo, avec essentiellement des roses car les hydrangeas qui eux sont en forme (ils sont bien les seuls à apprécier ce temps d'automne)  feront bientôt l'objet de quelques billets.






Le rosier "Salet"sous la pluie : je me désolais de voir ses boutons pourrir avant même l'éclosion... Quelques rayons de soleil et il retrouve toute sa fraîcheur (à mes yeux, les rosiers mousseux sont les plus photogéniques...) :







 Rosier "Rosy Cushion", en plusieurs exemplaires au jardin,  résiste à tout :



"Mary-Rose" qui a fleuri abondamment,  n'échappera pas cette année à sa réputation de rosier "souvent malade" ; elle ne sera pas la seule au jardin cette année.

 

 Le rosier "Moonlight" qui tire son épingle du jeu :



 La timide "Madame Hardy" bien tardive cette année (quelques pétales fanés sur la photo... il faudrait faire le tour du jardin deux fois par jour !


 "Kathleen Harrop" près de la porte de la cuisine. J'ai déplacé l'an dernier son compagnon "Narrow Water" qui voulait rester où il était, ce qui m'a valu dans mes efforts et mon obstination... une fracture de vertèbre !




Une vue d'ensemble cette fois : le massif au pied de la terrasse Ouest : les géraniums vivaces partent à l'assaut des rosiers.


et pour terminer, l'entrée du jardin. Vous me direz que j'aurais dû commencer par là !


 Maintenant que je peux photographier sans difficulté et que j'ai repris (doucement) le rythme, je vous dis "à bientôt".










samedi 18 juin 2016

Des rosiers généreux sous la pluie

Pluies incessantes, orages récurrents, nous sommes tous logés à la même enseigne en ce moment... Les arbustes n'en peuvent plus, tel le Deutzia qui s'écroule véritablement :


Pluie, fraîcheur ou chaleur intense, c'est toujours l'occasion pour le jardinier (ou la jardinière) d'observer ce qui fonctionne le mieux au jardin pour faciliter les travaux d'entretien.

Vendredi après-midi le soleil a fait une apparition (pas pour longtemps car en fin de journée le tonnerre grondait à nouveau). J'ai profité de l'accalmie pour nettoyer les rosiers et enlever un quantité phénoménale de boutons de roses gâtés par cet excès d'eau.

Certains tirent plutôt bien leur épingle du jeu  ; parmi ceux-là, "Waterloo" et "Leverkusen". Ils sont très prometteurs car pour l'instant ils ont bien du mal à fleurir par manque de chaleur. Si la météo s'améliore, ils produiront leur petit effet. "Waterloo" n'a jamais porté autant de bouquets !



A noter que "Leverkusen"  était bien souvent malade les premières années au point que je regrettais son installation. Cette année son feuillage est bien sain, les boutons nombreux. Je ne suis pas une adepte de l'arrosage à tout-va, mais je devrai peut-être  tenir compte à l'avenir de ses besoins.


Du côté des rosiers qui se moquent des intempéries, il y a "Soirée de Bonheur". L'un des tout premiers rosiers installés à la création du jardin. Comme je l'ai dit par le passé,   il défleurira "proprement" :



Et voici le plus généreux parmi les rosiers à fleurs simples de notre jardin,  toujours fleuri, jamais malade, l'imbattable Mozart. Photographié ici au pied de la pinède,  il est indifférent à cette situation difficile.







mardi 14 juin 2016

Acrobatie ou élagage aux Pins Noirs ?



Entre les deux entrées du jardin, se trouve un bout de pinède qui a besoin d'un bon remaniement. Des pins en trop, des feuillus à déplacer ou à supprimer, le travail le plus difficile consistant en  la suppression de deux très grands pins.

Voici donc quelques photos prises il y a trois semaines, lorsque nous avons fait "démonter" ces deux énormes pins. Je dis bien "démonter" car il convenait de préserver sous ces arbres, des Junipérus taillés en nuages". Il y a également au pied des pins d'autres conifères qui attendent le même traitement.

Comme à l'accoutumée, nous avons donc fait appel à des grimpeurs/élagueurs. Des professionnels hors pair, qui travaillent dans des conditions difficiles mais sont toujours de bonne humeur et  réalisent un chantier d'une propreté parfaite !

Mais cette fois-ci l'opération relevait plus de l'acrobatie que du bûcheronnage  : les arbres culminaient à  25 -30 mètres de hauteur !


Nos "écureuils" sont jeunes, mais très professionnels : le matériel a été soigneusement  préparé. Ils s'équipent et commencent à grimper.


 En haut à gauche, un Acer campestris, semis sauvage qui a été lui aussi enlevé pour ne conserver que les pins.
D'autre part, la couronne du tilleul à l'entrée du jardin a été relevée.










A droite un arbre au tronc plus fin, mais vraiment très haut, à gauche un pin plus  touffu, au tronc plus épais.











La photo est de mauvaise qualité : je n'avais pas l'appareil qui convenait. Aussi observez bien, au milieu, tout en haut du plus grand pin... c'est l'un des grimpeurs  !

Le voici, d'un peu plus près...

Là il est obligé de se tenir à quatre pattes sur les branches pour les couper en tronçons, plus faciles à lancer au pied du muret, sur l'aire en gravier : 










Les branches ont été éliminées une à une, la tête du pin va commencer à descendre...








Le deuxième arbre est plus touffu. Pour celui-là, on ne peut que descendre les branches une à une, par un système de poulie. Un grimpeur dans l'arbre, un autre au pied pour réceptionner les branches.







La cime est descendue de la même manière. On remarque en bleu, la poulie qui sert à descendre le tronc en morceaux.





Sur cette dernière photo, on aperçoit un conifère grillé (il n'a pas supporté la sécheresse de l'été 2015). Il a été supprimé depuis l'intervention des grimpeurs/élagueurs.
Vous remarquez également à droite au premier plan un Junipérus taillé "en nuages". Son voisin, sur la gauche, sera prochainement traité de la même manière.

Nous avons longuement hésité à faire enlever ces deux grands arbres mais le résultat est intéressant : la pente a gagné visuellement "en profondeur". 
Comme je le disais plus haut, cet automne j'entreprendrai le grand ménage de cet endroit là : les arbustes feuillus seront enlevés et l'Acer Hersii  partira dans un autre coin du jardin. Seuls resteront au pied des pins, des conifères bas taillés de diverses manières.

Bref, des projets et de (gros) travaux en perspective !






lundi 6 juin 2016

Les Rendez-vous aux Jardins 2016...

sont passés.

Comme chaque année, depuis 10 ans maintenant, ces deux journées ont été l'occasion de belles rencontres.
  
Merci à toutes celles et tous ceux qui  ont contribué à la réussite de l'ouverture exceptionnelle des Pins Noirs :  visiteurs bien sûr, mais aussi  élus de notre commune qui encouragent notre démarche.
 Il faut s'organiser les jours précédant l'ouverture et c'est une chance si les Pins Noirs se trouvent à proximité des champs et des bois. Merci aussi à l'agriculteur compréhensif qui nous permet d'aménager un parking sur son champ.




Les visites de samedi ont commencé tranquillement, les amis se joignant aux habitués de la manifestation
Le dimanche on est plus disponible, on vient bien souvent en famille :  les groupes de visiteurs sont donc plus importants.























"Les couleurs du jardin"... c'était le thème choisi par le Ministère de la Culture et de la Communication. C'était sans compter sur cette météo printanière épouvantable et  il ne fallait pas trop chercher la couleur du côté des floraisons des rosiers à l'exception de "Madame Isaac Péreire"s'étalant sur la barrière du petit potager :

Madame Isaac Péreire (Garçon 1881)
 ou encore de "Zéphirine Drouhin" partie à l'assaut d'un pylone.

Zéphérine Drouhin (Bizot 1868)

 Du côté des fleurs, il y avait ici ou là quelques clématites dont les floraisons sont échelonnées.

"Niobe"

"Early Sensation"
"The President"


"Dr Ruppel"

mais aussi la pivoine "Bowl of Beauty", dont le coeur au jaune si doux, s'accorde à merveille avec le rosier "Leverkusen" quand celui-ci se décide à fleurir simultanément (cela se produit habituellement).




C'était donc peut-être l'occasion de s'attarder sur la couleur... des feuillages, ceux des nombreux Hostas du jardin ou encore ceux des Heuchères.






Notons également  que  les Cornus kousa chinensis tenaient le haut du pavé et  ont attiré tous les regards.







Ami(e)s des jardins, je vous donne Rendez-vous  l'année prochaine... si tout va bien !

Quant à vous ami(e)s des blogs, je vous retrouverai avec plaisir dans les jours et les semaines qui vont suivre.