La tradition est respectée...

La tempête est passée.  Les arbres du jardin n'ont pas souffert. Il y a quand même une énorme quantité d'aiguilles de pin à ratisser dans les prochains jours. Pour les feuillus, c'est moins compliqué : ils perdent leurs feuilles en automne, on souffle, on ramasse et hop ! on passe à autre chose jusqu'à l'année suivante.

Mais avec les pins, à chaque gros coup de vent, c'est un tapis bien épais qu'il faut enlever. Et au râteau parce que les aiguilles qui tombent vont par deux et s'accrochent un peu partout. Il est souvent difficile de les déloger au souffleur thermique si puissant soit-il.

Allez, pour ce nettoyage je verrai plus tard. Pour le moment, nous préparons activement Noël. Et la tempête m'aura au moins permis de décorer le traditionnel sapin.

L'an dernier j'avais choisi pour thème la nature. Et bien que j'aime varier les décors d'une année sur l'autre, j'ai réutilisé les mêmes éléments, à la demande de mon entourage.

Les décorations sont à chaque fois, emballées soigneusement par thème, dans du papier de soie...

Au départ l'idée m'était venue avec l'achat de quelques sujets animaliers et d'un sachet de boules réalisés à partir de matériaux naturels.

Pour le reste j'ai rassemblé ficelle brute, raphia, branchages, bâtons de cannelle, pommes de pins, cônes de Douglas ou de mélèze. Avec tout cela, j'ai fabriqué de petites décos.

Puis j'ai sorti la boîte de couture et la boîte de boutons ; avec de la feutrine blanche j'ai confectionné des fleurs, des coeurs, des sapins...

Installer le sapin est à chaque fois assez compliqué: mon mari le choisi toujours très haut, il faut donc le caler sérieusement dans un grand seau que nous remplissons de gros cailloux et de sable. Comme j'ai dû réduire mon activité, c'est mon mari qui a tout apporté de l'extérieur.
Pour la décoration, c'est toujours mon domaine et je dois jouer les équilibristes en haut de l'escabeau. Il m'arrive de monter dans la mezzanine pour travailler depuis le dessus...

Un petit rappel de notre environnement : les chouettes et les grands-ducs sont nombreux dans les parages. Au début de notre installation, j'étais un peu impressionnées par leurs cris la nuit !

 Un autre rappel des amis du jardin...

Cette année nous avons eu du mal à trouver notre bonheur parmi les sapins de Nordman proposés par le fleuriste du village.  La faute aussi à mon mari qui  veut un sapin assez grand pour qu'il dépasse un peu dans la mezzanine ; les sapins bien trapus dépassent rarement les deux mètres...
Et puis, avec tout cela... nous sommes toujours un peu gênés de demander que l'on remue toute la pile (ce n'est pas une petite affaire) pour trouver LE bon sujet !  Voici donc le résultat de cette entreprise (!) pour Noël 2011 :

Bon, j'avoue que finalement je le trouve tout de même sympa...