Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



lundi 29 août 2011

Hostas "Thunderbold" et "First Frost" en bonne compagnie...



Et maintenant que nous avons (enfin !) réussi à faire le tour du jardin, je vais prendre le temps de revenir sur les différents massifs,  ici où là. Il y a peu de temps, nous étions du côté de la rocaille. Passons donc maintenant à mi-ombre. Sous le grand érable près de la forêt, par exemple :



Ah il n'a pas été facile à aménager cet endroit-là ! Il faut dire que le conducteur de la pelleteuse y avait déposé le fond du fond de la tranchée de fondation de la terrasse. Nous n'habitions pas sur place et quand je m'en suis aperçue, la pelleteuse n'était plus là...
Je me suis armée de patience et j'ai amélioré la terre à grands renforts de sable (il y en avait de gros tas à disposition) puis de compost dans les trous de plantation.

Et puisque cette partie du jardin est à mi-ombre, je me décidais pour des combinaisons de feuillages. Bien que le gros érable champêtre pompe toute l'humidité du sol, les végétaux une fois installés, n'en souffrent absolument pas. Il faut dire que je continue à apporter en automne, puis au printemps, de grandes brouettées de compost maison. Vous remarquerez que ce régime leur convient bien.

Sur la droite, vers le "traje" :


Toujours sur la droite du massif, mais début juillet, quand les ligulaires (Ligularia Przewalskii "The Rocket") sont en fleur.












 
Le milieu du massif maintenant :



On peut voir Hosta "Thunberbold" devant Hakonechloa macranta "Aurea" et Lysimachia nummularia, Hosta undalata derrière Heuchera "Pistache". Au premier plan : Alchemilla Mollis, Hosta "Frances Williams" et le petit Carex "Blue Zinger".


En contre-champ, on aperçoit sur la gauche, Hosta fortunei "Albomarginata" et à l'arrière du massif, quelques boules de buis suffruticosa et des fougères indigènes qui se ressèment un peu partout. Elles prennent leurs aises et il va falloir que je vienne les discipliner !




Ci-dessous, sur un tapis de Lysimachia nummularia, Hosta "First Frost" entre Hakonechloa macranta "Aurea" et Carex elata "Aurea :


"First Frost" est une mutation de "Halcyon" qui présente une feuille épaisse au centre bleu vert, marginé de jaune vif, pâlissant en cours de saison. Cette obtention  Scolnik a obtenu un Mérite de Courson en 2007.
Au pied de "First Frost" : le mini Hosta "Blue Mouse Ears".


Le prochain billet sera consacré à la partie gauche de ce massif avec encore -et toujours- des Hostas !

27 commentaires:

Anonyme a dit…

Le parc est magnifique. La végétation luxuriante. Et en peu de temps. Je n'en reviens pas. Maintenant j'attends le printemps. Que tu nous dises que les premières biches ont fait leur apparition. Mais déjà, inspecte bien le sol, Catherine. La trace d'un sabot t'indiquera qu'un sanglier n'est pas loin!... :-)

Gine a dit…

A mon avis, tu as un truc infaillible : tes plantes sont opulentes et en pleine santé ! Je ne me rappelle pas quand tu as construit ce massif, mais il est vraiment au summum ! J'ai commencé cette année, quelque chose de semblable au pied de mon chêne, mais franchement, je n'oserai pas encore le montrer en photo : j'arrose, j'arrose, j'arrose : le chêne est impitoyable !

Catherine a dit…

Richard, c'est surtout en hiver que les chevreuils viennent se réfugier dans le coin les jours de chasse.
Quant aux sangliers, brr...c'est ma hantise ! Ils ne laissent pas que la trace d'un sabot ! Mais ils ont le bon goût de s'arrêter dans un champ un peu plus haut.
je te souhaite une bonne journée.

Catherine a dit…

Gine, ma recette c'est du compost et encore du compost, en mélange,dans le (grand)trou de plantation puis 10/15 cm autour du pied en automne et au printemps. Avec cette nourriture elles résistent mieux car l'érable a un chevelu de racines en surface qui fait concurrence.
J'ai commencé le massif avec les arbustes, une Vinca minor en couvre-sol et Hosta undulata. A partir de 2006 j'ai progressivement planté devant de nouveaux Hostas. Certains ont un an ou deux.
Mon "truc" : je ne composte pas les feuilles de chêne à cause du tanin qu'elles contiennent.
Bon après-midi, Gine !

lejardindebrigitte a dit…

wouah!,Catherine,je suis vraiment impressionnée par tes hostas et leur santé, il faut que je m'y mette!!!le fait de mettre du compost les renforce peut-être contre les limaces ou leur livres-tu une bataille acharnée?
la photo avec les ligulaires est manifique et d'une luxurience!!!!!!

Catherine a dit…

Brigitte, j'ai moi aussi tout essayé contre les limaces. J'en reste donc au Ferramol dispersé au coeur des hostas dès qu'ils pointent le bout de leur nez.
Il y a les "pour" et les "contre" mais le sulfate ferrique n'est pas toxique et ne provoque tout au plus qu'un dérangement intestinal. Il faut bien disperser les grains.
En outre, chez moi les plantes sont à touche-touche, donc peu d'accès dessous.
Je m'en vais de ce pas remanier un coin de massif !
Bonne fin de journée. Bises.

Roses du jardin Chêneland a dit…

Magnifique photos de ces scénes de ton jardin. La pluie a été bénéfique aux hostas qui sont superbes.
belle journée jocelyne

louli a dit…

Je te l'ai déjà dit mais je le répète, j'aime beaucoup ce massif avec tous ces coloris lumineux qui se mélangent et s'associent parfaitement ...Je retiens également la leçon du compost ! Quant à mon Junipérus, c'est un peu toi qui m'a décidée. En voyant ton article, j'avais enfin compris dans quel sens il fallait que je m'y attaque, restait ensuite à saisir le bon moment ! Bises

Lydie a dit…

Pffou... c'est toujours si beau chez toi... j'aime les nuances de tous ces verts... cela semble si calme si reposant ! et pourtant ce n'est pas monotone... Allez je prend des notes !

A bientôt

Marie-Claude a dit…

Tu m'as l'air d'avoir une super bonne terre ou bien amendée, tes hostas sont magnifiques !
Bises
MC

Duojardin a dit…

Une belle maitrise des hostas.
Nous admirons ces scènes de sous-bois que pour notre part nous commençons à mettre en place mais l'opulence tarde à venir.

Viou62 a dit…

J'aime beaucoup ce parterre. L'association des hostas avec les autres vivaces est tres reussie. Les miens ne sont pas aussi beaux mais je crois que je vais faire comme toi : compost, compost... Bonne soiree

Catherine a dit…

Bonjour Jocelyne !
Sous l'érable, ça ne mouille pas beaucoup mais même en période de sécheresse, mes hostas ne souffrent pas avec l'épais matelas de compost que je dépose à leur pied. Ils trouvent là à "manger et à boire" si je puis dire !
Bonne soirée. Bises.

Catherine a dit…

Louli, C'est amusant d'associer les feuillages et tu l'as compris : le compost c'est la potion magique de mes hostas.
Je trouve que ton Junipérus rend bien une fois dégagé. C'est quand même un gros travail n'est-ce-pas ?
A bientôt. Bises.

Catherine a dit…

Lydie, ce massif est reposant pour l'oeil, mais aussi pour la jardinière qui n'a pas beaucoup de soins à apporter en saison !

Catherine a dit…

Penses-tu, Marie-Claude, une terre pas terrible du tout, comme je l'explique dans le billet. C'est à force de la travailler et de l'amender que j'obtiens des résultats.
Et dans la pinède : du caillou...
Bonne soirée !

Catherine a dit…

Duojardin, en deux ans les hostas peuvent faire de l'effet avec un grand trou de plantation et un bon apport de compost.

Catherine a dit…

Oui Sylvie, n'hésites pas à déplanter et à mélanger du compost dans le trou de plantation puis à entourer le pied et tu verras que sur la saison tes hostas auront "tout mangé" !
Bises.

josimarg a dit…

Catherine, tes hostas sont vraiment magnifiques et en pleine santé. Les miens sont plein de taches blanches qui ensuite font des trous. Une vrai catastrophe ! Mais tes photos donnent envie de perséverer. Bravo encore.

berthille a dit…

Voir de si jolis hostas me réjouit pour toi mais me déprime en regardant mes dentelles :-( C'est décidé, malgré mon aversion pour la chimie, il y aura du ferramol tout au début du printemps.

A propos de la lysimaque : risque-t-elle d'étouffer ses voisines si celles-ci ne sont pas trop costaudes ou trop développées ? J'aime bien son effet couvre-sol mais je ne voudrais pas qu'elle me fasse perdre des petites plantes.

Catherine a dit…

Josiane, On les voit rarement malades les hostas ; cela ressemble à la pourriture grise ou quelquechose de ce genre.
Peut-être peux-tu désinfecter avec une décoction de prêle?
Bises à tous deux.

Catherine a dit…

Blandine, moi non plus je ne suis pas "chimie" mais j'utilise le Ferramol. (La bière est fatale aux hérissons !).
Côté Lysimaque : Alexander aime la fraîcheur. Pas envahissante, surtout un peu au sec. Par contre, Fire Cracker est à fuir ; on la retrouve à l'autre bout du jardin !
La petite nummularia se laisse facilement discipliner (arrachage à la main des pousses).
Lesquelles veux-tu pour cet automne ?
A bientôt. Bises.

Malo a dit…

J'aime tout de cet ensemble de feuillages! Les hostas, leurs couleurs, les grandes feuilles panachées ou pas, les ligulaires, les lysimiaques,..; Ce coin est parfait et quelle santé! N'es-tu jamais à court de compost pour booster tout ça? Moi aussi, j'adopterai le Ferramol au printemps! Biz

Catherine a dit…

Malo, j'ai de très gros tas de compost sur deux emplacements réservés à cet usage. Je les remue souvent pour accélérer la fabrication car tout y passe d'une saison sur l'autre ! Si tu peux en mettre au pied des hostas, ils seront contents !
Bises.

Catssy a dit…

Hello Catherine,
j'adore tes coins de sous-bois avec ces plantes d'ombre ! fantastique !!! bizzz ;D

berthille a dit…

Tu es gentille Catherine. Ce n'était qu'une simple question. Je possède ces trois lysimaques - d'ailleurs, je confirme pour 'Firecracker -. Les couvre-sols commencent un peu à me faire peur, parfois longs à s'installer, ils se révèlent indélogeables au bout de quelques années.
Comme toi, je laisse pousser en tapis la lysimachia nummularia mais voyant qu'elle commence à couvrir une grande surface, mon questionnement était de savoir si elle se révèle étouffante pour les plantes au pied desquelles elle pousse.

Catherine a dit…

Blandine, je n'ai pas l'impression que L. nummularia étouffe les voisine: elle a un enracinement très superficiel et j'arrache à la main, en passant ce qui n'est pas à sa place ! J'ai renoncé à l'aegopodium panaché, mais pas encore à Houttuynia cordata Chameleon. C'est une lutte incessante avec ce dernier.
Je te souhaite un bon week-end.
Bises.