"Summer Wine"... ce nom évoque peut-être pour vous un p'tit vin léger devant les grillades du barbecue ! Et bien chez moi, ce n'est que le nom d'une Hémérocalle. La plus ancienne que je possède et qui aura le privilège d' un billet pour elle seule... enfin presque, puisque je vais également présenter le massif où elle prospère en bonne compagnie. Dans notre jardin c'est l'une des plus prolifiques. Regardez sa couleur... vous comprenez d'où lui vient son nom de baptême...
Je
l'ai plantée ailleurs, il y a longtemps : Paul
Bédérède, grand spécialiste de ces plantes, était encore parmi nous et
me l'avait vendue à la première Foire aux Plantes de Nancray. Depuis, cette Hémérocalle se multiplie, s'étend. Je la divise et l'installe un peu partout... Mais aussi,
je l'offre autour de moi puisqu'elle a toujours beaucoup de succès.
L'hémérocalle "Summer Wine" est une obtention de Wild, en 1973. Elle devait être promise à un bel avenir puisque cette année-là, elle reçut la médaille "Junior Citation". La fleur de 14 cm de diamètre est de couleur pourpre clair avec un halo pourpre plus foncé sur une gorge jaune verdâtre.
Nous la retrouvons donc dans un massif à gauche du passage de la pergola qui mène
au potager : devant la haie de buis,
les floraisons des vivaces vont se succéder jusqu'en automne, sans soin particulier :
Dans ce massif, comme d'habitude des
plantes robustes qui ne donneront pas trop de travail en été à la jardinière, bien souvent occupée par ailleurs ! Au premier plan donc, Hemerocallis
"Summer Wine", et à droite Spirea "Anthony Waterer". Puis, en
arrière, la floraison de la salicaire (Lythrum salicaria). Celle des Persicaria et des Echinacea "Purpurea" se
prépare. Un peu plus loin, Eupatorium "Chocolat" que l'on reconnaît à
son beau feuillage.
On aperçoit encore la tache rose de quelques Hydrangeas : "Beni-Yama", "Blaumeise" ou "Blue Wave", dominée par l'Aconit napellus "Albus" qui fleurit plus tôt que son cousin bleu.
Puis, tout au fond, à gauche : Hydrangea quercifolia "Snow Queen" et Ligularia Przewalskii "The Rocket".
La
recette est toujours la même : des vivaces solides, dont les floraisons
s'échelonneront au cours de la saison, sans qu'il soit besoin
d'intervenir.
La
plantation serrée limite la pousse des indésirables à l'exception de
l'Oxalis que rien ne rebute et qui, livrée à elle-même, envahirait
tout.
La plantation à
touche-touche évite également l'évaporation et par conséquent
l'arrosage.
Bon week-end à toutes et à tous et bonnes vacances à celles et à ceux qui s'en vont découvrir d'autres horizons !