Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



lundi 28 février 2011

Indispensables petites graminées persistantes



Allez, je commence par une petite piqûre de rappel :
A la création de de blog, je vous ai précisé que j'avais l'intention de présenter le jardin mois après mois. Donc tel qu'il est, plus ou moins attrayant selon le moment et sans photo retouchée ou prise hors saison (excepté si je fais référence à un précédent billet).

Aujourd'hui je vous emmène donc faire un tour du côté des petites graminées persistantes du jardin.  Jaunes, vertes, bleues, rousses... elle donnent un peu de relief aux massifs dénudés par l' hiver.

Les voici  photographiées il y a deux jours, donc pas au meilleur de leur forme. Alors pourquoi vous les présenter dans ces conditions ? Et bien, parceque je trouve qu'avec tout ce qu'elles ont enduré depuis quelques mois, elles ne s'en sortent pas trop mal. Et  les jardinières et jardiniers qui doivent composer avec un climat rigoureux,  verront bien que nous sommes "logés à la même enseigne" !

Carex hachijoensis "Evergold" a un feuillage bien lumineux. Il se plaît partout : en sol sec ou frais. Je l'associe aux fougères persistantes. En touffes serrées il forme un joli couvre-sol sans entretien.

Carex Buchananii ou Carex Bronze. Je l'installe volontiers parmi les feuillages rouges car le centre de la plante rougit en été. Il pousse partout et se ressème abondamment.










Carex "Silversceptre", un peu avachi après la neige de cet hiver... Je vais bientôt le toiletter pour qu'il produise de nouvelles pousses panachées vert pâle et blanc. Celui-ci aime la fraîcheur et s'étale par des stolons que l'on supprime avec facilité.




Carex morrowii "variegata" et son compère à droite, un Carex échappé de la forêt voisine !
Vous remarquerez au passage la mousse qui envahit le sol du sous-bois.


Carex testacea "Prairie Fire" retrouvera sa teinte orangée lumineuse avec les beaux jours
car il a besoin de soleil pour se colorer.


 En rocaille, la très populaire Stipa tenuifolia. Elle aussi se ressème abondamment.



Parmi les "herbes bleues" et sous son apparente fragilité, Helictrotrichon sempervirens résiste à - 20° C. Je l'ai plantée en bas de la pinède, en plein soleil et dans un sol très sec.
Il est vrai qu'en cette saison cette graminée ne donne pas le meilleur d'elle même. Dès le mois de mai elle reprendra sa belle couleur bleue et nous gratifiera d'une jolie floraison sous forme de longues hampes, agitées au moindre souffle du vent.

Dans la pinède encore, une couverture de Festuca glauca "Elijah blue". Là encore le poids de la neige les a un peu aplaties. Je vais bientôt les peigner à l'aide d'un petit rateau que je passerai dans le feuillage pour le nettoyer. Tout comme Helictrotrichon sempervirens, elles rependront leur teinte bleue au soleil.  Sol bien drainé de rigueur.

 Enfin voici Carex "Frosted curls". Je garde celui-ci en pot afin que son fin feuillage vert pâle  retombe sur les bords du contenant.



Ces petites graminées sont très accomodantes et j'avoue que je ne peux pas m'en passer !  Seules quelques-unes auront besoin d'un petit toilettage au printemps. Les autres se referont une beauté toutes seules.  Et toutes tiendront compagnie en tenue estivale, aux nombreux végétaux des massifs que je vous présenterai dans les mois à venir.

jeudi 24 février 2011

Cyclamen hederifolium : des feuillages variés !

Il y a des petits bonheurs au jardin qui ensoleillent nos journées de fin d'hiver, grises... ou blanches car il a neigé un peu ce matin.
Il y a quelques années, alors que le jardin n'était pas encore aménagé, j'avais planté quelques Cyclamens hederifolium  dans un coin de la pinède. Mes pas ne me portaient guère dans cet endroit, excepté pour le ramassage des aiguilles de pin. Je ne profitais donc pas de la  floraison et pour ce qui est du feuillage, je n'y prêtais pas attention. A vrai dire, je ne les remarquais même plus ces Cyclamens...
Allez savoir pourquoi, un beau matin, je me suis inquiétée de leur  propagation ?  De ce côté là, il ne se passait rien ; les fourmis ne devaient pas traîner par là...
Alors l'an dernier, j'ai déterré mes bulbes et je les ai plantés à l'autre bout du jardin, au pied d'un gros sapin où pas grand chose ne pousse mais où je passe souvent. Il paraît que le cyclamen apprécie les sols calcaires... Ce n'et pas le cas à cet endroit là !






Quoiqu'il en soit, ces bulbes semblent vouloir prospérer et  les fourmis se sont mises au travail : de petits cyclamens germent parmi les aiguilles du sapin et les feuilles d'un lierre.

 Il est vrai qu'il faut bien observer pour remarquer quelque chose. A gauche flêche rouge : un petit cyclamen à ne pas confondre à droite avec le lierre terreste ou Glechoma hederacea (flêche bleue). 
Lierre et Glechoma sont les bienvenus puisqu'ils meubleront le sol lorsque les feuilles des cyclamens disparaîtront.

Et puis autre surprise : les feuillages ! Je pensais  que tous les Cyclamens avaient les mêmes feuilles. Je m'inquiétais simplement de la couleur des fleurs. Jusqu'au jour où j'ai découvert sur le blog du Jardin de Berthille qu'il existait de très jolis feuillages aux panachures variées.

Bien décidée à  meubler ce coin ingrat, je me suis mise à surveiller cette affaire de germination. Par la même occasion j'ai prêté attention à ces fameuses feuilles. Et quelle n'a pas été ma surprise de découvrir des feuillages bien différents d'un bulbe à un autre ; différents par leurs panachures, mais aussi par la couleur ou la forme de la feuille. Je suis toute étonnée, mais aussi toute contente de ma découverte ! Voici donc un aspect que je ne négligerai pas lors de mes futurs achats.





Les feuilles brillent un peu : la neige de ce matin s'est transformée en pluie très fine.

lundi 21 février 2011

Buxus suffruticosa et Cie



Pour compléter mon précédent billet et pour répondre à vos questions concernant les différences entre les variétés de buis que j'ai présentées, voici quelques photos. Elles ne sont pas très explicites, aussi je les ai accompagnées de quelques commentaires.

Celui-ci est le Buxus suffruticosa

Les boules se sont formées presque naturellement. Il ne réclame pratiquement pas de taille, tant la pousse est lente. C'est mon préféré.
                                                                                         





Les feuilles sont petites, d'un beau vert vif.  Le feuillage est bien dense.






En écartant le feuillage, on remarque les rameaux très fins, très ramifiés depuis la base.















Et voici le buis commun, au feuillage plus épais et d'un vert plus sombre.























Les rameaux sont plus gros et plus raides aussi. Utilisé en topiaire,  il est nettement moins élégant que le précédent. C'est celui que l'on trouve la plupart du temps en jardinerie car il pousse très vite.












samedi 12 février 2011

Les buis... une production "maison"

J'ai adopté les buis au jardin bien avant qu'ils ne deviennent "tendance", pour reprendre l'expression du moment.

Tous les buis des Pins Noirs sont une "production maison". C'est à dire qu'ils ont été conduits à partir de boutures que j'ai faites il y a pratiquement une vingtaine d'années.

Dans le village de la forêt de Chaux où nous passions nos vacances en famille, chaque jardin ou presque, possédait encore son pied de buis, dont on coupait une branche pour la fête des Rameaux. Une voisine âgée avait donc elle aussi au fond de son  jardin, un énorme et ancien buis dont les grosses branches s'insinuaient dans le muret de séparation de nos propriétés. Je prélevai donc mes boutures sur cet arbuste et plantai au potager mes petits tronçons d'une dizaine de centimètres. Et je patientai...
Car il faut vraiment s'armer de patience quand on bouture le Buxus suffruticosa. Ce joli buis très fin à pousse lente (et même extrêmement lente).
Mais ça vaut vraiment la peine de patienter.  C'est tellement agréable quand on voit le résultat.



Mes boules de buis commençant à prendre du volume, je l'ai ai mises en pleine terre quand j'ai crée mon nouveau jardin.



Ceux-ci sont alignés à l'entrée du jardin.




 En été le décor est complété par les rosiers et les vivaces basses sur le devant du massif.











D'autres sont disséminés à droite et à gauche dans les massifs. Sous les pins, la terre est bien drainée, même un peu sèche. Le buis est assez frugal et l'un d'eux prospère particulièrement bien au bord de l'escalier de la pinède. C'est une sphère qui arbore fièrement ses 70 cm !  Il a pourtant été bouturé en même temps mais l'emplacement lui convient tellement qu'il a dépassé les autres en taille.



L'entretien de ce coin n'a pas encore été entrepris et je n'ai pas pris la peine de "peigner" celui-ci avant la photo. Il est tout parsemé d'aiguilles de pin qui tombent à longueur d'année dans la pinède.
Il arrive hélas qu'une couleuvre s'y réfugie parfois en été !






L'entretien des Buxus suffruticosa est à peu près nul : il arrive que certaines années, je ne taille même pas ! Et je les trouve tellement  agréables à l'oeil comme au toucher, avec leurs toutes petites feuilles, bien douces.

Plus agréables en tout cas que les topiaires de buis commun, Buxus sempervirens Rotundifolia, qui sont habituellement proposés en jardinerie, et dont le feuillage est plus grossier et les tiges bien raides. Mais enfin, celui-là pousse vite...


C'est la raison pour laquelle je l'ai utilisé pour la haie que j'ai plantée à proximité du potager. Là encore à partir de mes propres boutures. Et du fait que la pousse est assez rapide, je  taille cette haie une à deux fois par an,  pour la maintenir aux environs de 1 m 20 de haut.

La haie structure le massif qu'elle coupe en deux, tout en annonçant une autre partie du jardin, où se trouve notamment un petit potager.

Bon, là c'est un peu nu : la photo est de lundi après-midi sous le ciel gris. Et les arbustes caducs sont encore endormis.

Mais aux beaux jours, c'est quand même plus gai !


La haie sert alors de faire-valoir aux arbustes printaniers puis aux vivaces d'été.











J'espère vous avoir convaincu(e)s ! Alors dès le mois de septembre, à vos sécateurs ; c'est facile et économique.  Voici comment procéder :
Couper des tronçons d'une dizaine de centimètres. Enlever les feuilles de la base et tremper la bouture dans la poudre d'hormones. Secouer pour enlever l'excédent. Eventuellement, mélanger un peu de sable et de compost à la terre et repiquer dans un coin du jardin.  Arroser.
Pour ma part, je n'utilise plus d'hormones de bouturage. Je n'avais jamais le sachet sous la main au moment opportun , ou il était périmé. Et comme ça marche sans hormones...
Quant à l'amendement de la terre, ne me parlez surtout pas de tourbe ! Depuis que j'ai découvert les dégâts irréversibles faits dans les tourbières, j'ai renoncé à utiliser ce matériau au jardin.
Et enfin, il est bon de savoir que le buis contient un alcaloïde qui peut provoquer des irritations cutanées chez les personnes sensibles.


lundi 7 février 2011

Le nettoyage de printemps a commencé !


Température un peu plus clémente, et même un peu de soleil aujourd'hui ; depuis deux ou trois jours, je me suis remise à l'ouvrage.
C'est par le massif au pied du cercidiphyllum que j'ai commencé le nettoyage.


J'avais laissé en place les feuilles du liquidambar styraciflua et du cercidiphyllum japonicum, car la neige m'avait prise de vitesse.

J'ai donc commencé par ratisser ces feuilles.
Elles ont protégé du froid les vivaces caduques mais en même temps, elles maintiennent l'humidité. Je préfère donc ramasser les feuilles, les composter dans un coin discret et les remplacer par un bon compost demi-mûr au pied des plantes.








Vous remarquerez que j'introduis une bonne dose de végétaux persistants (carex divers, ophiopogon, heuchères, saxifrages...)afin que les massifs ne soient pas trop dénudés.

J'avais  pris le soin en début d'hiver de dégager un peu ces vivaces persistantes, afin qu'elles ne soient pas submergées par les feuilles mortes. Et je les ai rafraîchies car elles en avaient quand même besoin.

Demain je vais brouetter mes feuilles et apporter encore du compost (j'ai déjà commencé).







C'est ce même massif que je vous ai présenté le 7 octobre dernier, sous le titre

"vivaces d'ombre pour scène d'automne" (clic)

Je vous le présenterai à nouveau  au printemps et en cours d'été. Par conséquent, je me garde de vous montrer les clichés des années précédentes !



Ce massif est situé en limite de propriété ; en arrière-plan, c'est  la forêt.
Il faudra encore que je raccourcisse les branches des cornouillers et que  j'élimine les drageons du cornouiller "Winter Flame". Celui-là, je regrette bien de ne pas l'avoir entouré d'une barrière anti-rhizomes !
Pour un effet bien net, les bordures seront "relevées" en fin de printemps. Pour ce faire je n'utilise pas de coupe-bordure, mais un fer de bêche bien aiguisé.
En attendant, et si le temps le permet, demain je continue !


samedi 5 février 2011

Pic épeiche et geai des chênes


Pic épeiche ou geai des chênes fréquentent assidûment notre jardin. Et cependant, je ne parviens pas à les photographier dans les meilleures conditions.
On a beau dire que le pic épeiche n'est pas peureux (!)  chez moi il  est toujours sur ses gardes et au moindre de mes mouvements, il s'envole.  Et s'il ne s'enfuit pas, il tourne rapidement autour d'un tronc, comme le font les pics. Et dans ce cas, je ne le vois pas en entier... un bout de tête, un bout de queue,  je ne peux pas le photographier !
Là il est dans la haie au bord du chemin forestier. Pour une fois, il est immobile.  Et moi pas bien loin derrière la vitre, je n'ai pas le zoom adéquat à ce moment là...  Voici le résultat :


Pic épeiche - Dendrocopos major

En hiver le pic épeiche est attiré par les boules de graisse (je peste quand il parvient à les décrocher entières et à les emporter !) et aussi par les noix que nous distribuons. Il les cale dans l'écorce d'un arbre et les perce avec son bec. Il consomme également les graines des pins, les insectes xylophages, les baies.
Mâle et femelle ont le même plumage. Signe distinctif du mâle : la petite tache rouge sur la nuque comme ici.

Depuis quelques temps, un couple de geais des chênes évolue également dans le jardin. Je dis "un couple" car ils sont toujours ensemble. Ces deux-là ne tiennent pas en place  et sont eux aussi, toujours sur leurs gardes. A la moindre alerte, les voilà juchés au plus haut d'un arbre.

 
Celui-ci est occupé à chercher sa pitance. Il me tourne carrément le dos !
Décidément, les petits oiseaux sont plus complaisants pour se faire tirer le portrait !







Geai des chênes - Ganulus glandarius

Vous remarquerez au passage que l'Heuchère Caramel et les Saxifrages Umbrosa et S. Arendsii résistent bien au froid. L'emplacement est pourtant ventilé.

Au menu des geais : glands, fruits sauvages ou cultivés, graines de céréales. mais aussi lézards et campagnols.
Le mâle et la femelle sont identiques.  
  




Mais je suis au regret de préciser que pic épeiche et geai vont parfois dénicher les oisillons dans le nid des passereaux !



jeudi 3 février 2011

Anniversaire...





Alors qu'au jardin les floraisons sont quand même rares, je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous ce somptueux bouquet.

Il m'a été livré hier matin à la première heure, par le fleuriste de notre village... La journée commençait vraiment bien pour moi !
A vrai dire,  le 2 février, jour de la Chandeleur et  jour des crêpes (!), est  aussi celui de mon anniversaire !

Pour le cadeau taille XXL que j'ai reçu, je vais attendre qu'il soit installé au jardin pour vous le présenter...







mercredi 2 février 2011

Quelques fougères persistantes ou semi-persistantes


Je commencerai ce billet par les fougères qui poussaient à l'état spontané  sur le terrain, lorsque nous sommes arrivés aux Pins Noirs. Je veux parler  des Dryopteris et des Scolopendres
Bon, rien d'exceptionnel  me direz vous ! Mais puisque à la création de ce blog, je souhaitais vous présenter le jardin au fil des mois, voici ces deux fougères indigènes, au plus froid de l'hiver.
Ces deux-là sont semi-persistantes ; mais cet hiver,  les Dryopteris se sont aplatis sous le poids de la neige et le feuillage des Scolopendres s'est taché sous l'action du froid.


Dryopteris




















Asplenium scolopendrium


Aux beaux jours, après un petit coup de sécateur, de nouvelles frondes apporteront rapidement leur contribution aux scènes naturelles du sous-bois.









Savez-vous d'où vient le nom vernaculaire de "scolopendre" ?
Pour connaître la réponse, et pour celles et ceux que cela intéresse, commençons par faire  un peu de botanique :
Les fougères se reproduisent grâce à leur spores, eux-mêmes contenus dans des sporanges. Lorsqu'on observe le revers d'une fronde, on remarque de petits amas bruns. Il s'agit de groupements de sporanges, appelés sores.
Vous me suivez ? Bon...
Ces sores sont disposés différemment suivant les espèces de fougères : en rond, en petites barrettes... Chez les Asplenium scolopendrium, les sores sont allongés, parallèles entre eux et disposés en oblique.
Et...enfin nous y voici : cette disposition particulière des sores fait allusion au mille pattes, l'arthropode connu sous le nom de scolopendre !

Pas trop mal à la tête ? Bon...
Moi je me demande quand même qui a bien pu avoir l'idée de cette association assez alambiquée...

Revenons aux fougères du jardin. Elles trouvent ici les conditions idéales à leur bon développement et elles sont tellement faciles à vivre, que j'ai trouvé intéressant d'en introduire parmi les vivaces où leur feuillage apporte beaucoup de douceur.

Voici le Polystichum setiferum plumosum densum, ou Aspidie à cils raides, qui voisine ici avec les Carex hachijoensis "Evergold"

Polystichum setiferum plumosum densum

J'aime beaucoup cette jolie fougère et ses frondes denses à l'aspect soyeux. Elle a un port divergeant et reste assez basse.  Elle apprécie le sol léger et frais sous notre Cercidiphillum


Et cette fougère solide au belles frondes brillantes qui restent impeccables en hiver ? Il s'agit encore d'un Polystic : Polystichum polyblepharum.

Polystichum polyblepharum

La différence d'aspect est évidente entre ces deux Polystics qui cependant apprécient tous deux l'ombre ou la mi-ombre, un sol frais et bien drainé. Résistance à - 20° C !

Il y a quelques semaines, je vous ai parlé du Dryopteris Erythrosora clic qui lui aussi, traverse l'hiver comme si de rien n'était. J'attends le printemps pour qu'il développe ses frondes rouges qui lui valent  son nom.

Dryopteris erythrosora

Il y a d'autres fougères au jardin mais pour le moment, elles se reposent... A l'arrivée des beaux jours, ce sera l'occasion d'un autre billet.