Revenons quelques temps en arrière : depuis mes fenêtres, j'observais le jardin à peine enneigé :
Quelques rayons d'un timide soleil hivernal et la mince épaisseur de neige s'est encore amenuisée, ne protégeant plus les végétaux saisis par un froid intense. Le jardin, dont la couleur n'est pas uniforme, reste cependant attrayant, grâce aux arbustes et graminées qui structurent les massifs.
Un petit coup d'oeil sur les dernières roses de Phyllis Bide, sous la neige... Le rosier aura fleuri jusqu'en janvier. Une performance !
Quelques rayons d'un timide soleil hivernal et la mince épaisseur de neige s'est encore amenuisée, ne protégeant plus les végétaux saisis par un froid intense. Le jardin, dont la couleur n'est pas uniforme, reste cependant attrayant, grâce aux arbustes et graminées qui structurent les massifs.
Dans ce paysage en gris/blanc, le bois des cornouillers apporte un peu de couleur :
Un petit coup d'oeil sur les dernières roses de Phyllis Bide, sous la neige... Le rosier aura fleuri jusqu'en janvier. Une performance !
Et puis la bise est tombée, le ciel s'est éclairci et le redoux est arrivé ! Enfin, tout est relatif... 2- 3° C le matin... Mais il n'empêche : les oiseaux commençaient à chanter !
Il a encore fallu patienter quelques jours et attendre le dégel pour m'aventurer sur la pelouse. Comme je m'y attendais, le jardin est en piteux état ! Et si les rigueurs de l'hiver y sont pour quelque chose, l'interruption des travaux de nettoyage en novembre dernier n'a rien arrangé.
Il a encore fallu patienter quelques jours et attendre le dégel pour m'aventurer sur la pelouse. Comme je m'y attendais, le jardin est en piteux état ! Et si les rigueurs de l'hiver y sont pour quelque chose, l'interruption des travaux de nettoyage en novembre dernier n'a rien arrangé.
Feuilles d'automne, aiguilles de pin... Le tapis de serpolet détrempé et noirci...
La pinède est exposée plein Sud. Les végétaux sont soumis à rude épreuve entre gel la nuit et dégel le jour.
La rocaille n'est pas plus présentable. Le feuillage des Abélias grandiflora est grillé tout comme celui des Phlomis :
Les sauges ont moins bien résisté que l'Helychrysum qui au fil des ans, s'avère parfaitement résistant :
Mais rassurez-vous, le jardin a déjà subi pareils outrages et s'en est remis, fort heureusement.
Samedi j'ai donc repris les travaux. Quelques heures seulement, pour me dérouiller. J'ai commencé par tailler très sérieusement le serpolet ; pas d'autre solution que d'utiliser le sécateur. Ensuite opération ratissage et mise en tas. Il y a du travail pour plusieurs jours dans ce coin-là... Mon mari m'a promis de l'aide pour évacuer les déchets végétaux. C'est que je ne peux guère m'appuyer sur mon pied droit encore fragile. Et comme dit le dicton : "qui veut voyager loin..." !
Je n'ajouterai pas de photo de ce grand nettoyage : mon ordinateur fait des caprices depuis hier. Avec l'aide providentielle de mon benjamin, nous avons réussi à remettre la bête dans le droit chemin mais il reste quelques petits détails à régler.
Et pour revenir au jardin, encore quelques séances de grand nettoyage, un peu de chaleur et d'ici quelques semaines il ne restera rien des stigmates de l'hiver. D'ailleurs chaque année, à l'arrivée du printemps, je m'émerveille des ressources de nos végétaux .
Le prochain billet sera consacré à d'autres parties du jardin. Les plus froides tout en bas, et paradoxalement celles qui peut-être ont le mieux résisté. Je vous ferai part du fruit de mes observations.
J'espère en tout cas vous avoir rassérénés après cette vision quasi apocalyptique de mon jardin. Ca ne peut pas être pire chez vous !
Et faute de pouvoir vous présenter les premières fleurs (!) voici quelques cyclamens dont la couleur faisait écho ces dernières semaines, à la blancheur hivernale.
Et faute de pouvoir vous présenter les premières fleurs (!) voici quelques cyclamens dont la couleur faisait écho ces dernières semaines, à la blancheur hivernale.