Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



lundi 20 février 2012

C'est la "Bérézina" !

Je dédie ce billet à celles et ceux qui s'inquiètent de l'aspect un peu tristounet de leur jardin... Je suis certaine que ce que je vous allez voir ne pourra que vous remonter le moral !

Revenons quelques temps en arrière : depuis mes fenêtres, j'observais le jardin à peine enneigé :


Quelques rayons d'un timide soleil hivernal et la mince épaisseur de neige s'est encore amenuisée, ne protégeant plus les végétaux saisis par un froid intense. Le jardin, dont la couleur n'est pas uniforme, reste cependant attrayant, grâce aux arbustes et graminées qui structurent les massifs.



Dans ce paysage en gris/blanc, le bois des cornouillers apporte  un peu de couleur :








Un petit coup d'oeil sur les dernières roses de Phyllis Bide, sous la neige... Le rosier aura fleuri jusqu'en janvier. Une performance !





Et puis la bise est tombée, le ciel s'est éclairci et le redoux est arrivé ! Enfin, tout est relatif... 2- 3° C le matin... Mais il n'empêche : les oiseaux commençaient à chanter !
Il a encore fallu patienter quelques jours et attendre le dégel pour m'aventurer sur la pelouse.  Comme je m'y attendais, le jardin est en piteux état ! Et si les rigueurs de l'hiver y sont pour quelque chose, l'interruption des travaux de nettoyage en novembre dernier n'a rien arrangé.

Allez, tenez-vous bien, je frappe un grand coup et je commence par la pinède. Là c'est le pompon :






Feuilles d'automne, aiguilles de pin... Le tapis de serpolet détrempé et noirci...



















La pinède est exposée plein Sud. Les végétaux sont soumis à rude épreuve entre gel la nuit  et dégel le jour.
La rocaille n'est pas plus présentable. Le feuillage des Abélias grandiflora est grillé tout comme celui des Phlomis :












Et toujours ces tas d'aiguilles de pin déposées par les tempêtes...

Les sauges ont moins bien résisté que l'Helychrysum qui au fil des ans, s'avère parfaitement résistant :


Les hellébores qui poussent à l'état spontané ne sont plus guère présentables :




Mais rassurez-vous,  le jardin a déjà subi pareils outrages et s'en est remis, fort heureusement.

Samedi j'ai donc repris les travaux. Quelques heures seulement, pour me dérouiller.  J'ai commencé par tailler très sérieusement le serpolet ; pas d'autre solution que d'utiliser le sécateur. Ensuite opération ratissage et mise en tas. Il y a du travail pour plusieurs jours dans ce coin-là... Mon mari m'a promis de l'aide pour évacuer les déchets végétaux. C'est que je ne peux guère m'appuyer sur mon pied droit encore fragile. Et comme dit le dicton : "qui veut voyager loin..." !

Vous remarquerez au passage le "avant" / "après"...


Je n'ajouterai pas de photo de ce grand nettoyage : mon ordinateur fait des caprices depuis hier. Avec l'aide providentielle de mon benjamin, nous avons réussi à remettre la bête dans le droit chemin mais il reste quelques petits détails à régler.


Et pour revenir au jardin, encore quelques séances de grand nettoyage, un peu de chaleur et d'ici quelques semaines il ne restera rien des stigmates de l'hiver. D'ailleurs chaque année, à l'arrivée du printemps, je m'émerveille des ressources de nos végétaux .

Le prochain billet sera consacré à d'autres parties du jardin. Les plus froides tout en bas,  et paradoxalement celles qui peut-être ont le mieux résisté. Je vous ferai part du fruit de mes observations.

J'espère en tout cas vous avoir rassérénés après cette vision quasi apocalyptique de mon jardin. Ca ne peut pas être pire chez vous !

Et faute de pouvoir vous présenter les premières fleurs (!) voici quelques cyclamens dont la couleur faisait écho ces dernières semaines, à la blancheur hivernale.




lundi 6 février 2012

Gros-Bec, Sitelle et compagnie...



Aujourd'hui, à l'heure de notre déjeuner,  un Gros-Bec est venu se restaurer parmi les mésanges, rouge-gorge, sitelles et autres pinson. Aux Pins Noirs, nous n'en avions pas vu depuis plusieurs années.





Cet oiseau mesure entre 16 et 18 centimètres et possède un bec puissant.  Il est plutôt solitaire et vient rarement dans les jardins. Farouche, il se tient habituellement en haut des arbres, surtout dans les charmes.  Celui-là ne devait rien avoir à se mettre  sous la dent  (!) je veux dire... dans le bec pour venir aux mangeoires.


Bien entendu, nous rencontrons chaque jour notre Rouge-gorge. Si j'utilise ce possessif c'est bien parce qu'il est sur son territoire et que nous n'en verrons pas d'autre aux environs. Il n'est pas très agile et l'année dernière je l'ai vu s'entêter à vouloir s'accrocher aux boules de graisses qui pendaient aux branches. Si vous souhaitez le voir ou le revoir dans ses péripéties Cliquez ICI
Le voici devant une boule de graisse... qui décidément n'est pas très esthétique !


Cette année il se débrouille un peu mieux et descend à l'intérieur des noix de coco pour s'alimenter :




















La sitelle torchepot  fréquente assidûment la cantine :





Elle aussi a eu les honneurs d'un petit billet en janvier de l'année dernière. Vous pourrez faire plus ample connaissance avec elle en cliquant ICI

Elle se déplace souvent la tête en bas et n'hésite pas à faire des acrobaties pour se nourrir. J'ai été amusée de la surprendre dans une position plutôt inconfortable :



Et pendant ce temps, malgré la bise qui souffle, le pinson se tient, stoïque, dans les branches du pommier à fleurs :







Je le dis souvent : le pommier à fleurs -Malus "Liset" qui se trouve devant la porte-fenêtre de la cuisine est une volière naturelle. Cet arbre aurait bien besoin d'un nettoyage. Après la floraison du printemps, mon temps est compté et de plus, les feuilles pointent ; je n'ai pas le coeur d'intervenir.  Je me dis donc chaque année que je vais pratiquer un toilettage en hiver, mais l'arbre étant sans cesse occupé,  je reporte toujours à l'année suivante la taille dont il aurait pourtant grand besoin !
Et aussi, pas de plantation de bulbes au pied de cet arbre : les oiseaux viennent picorer les débris au sol et les jeunes pousses sont malmenées.
Mais ce sont là de petites concessions faites aux oiseaux, au regard de l'agrément qu'ils nous apportent.


jeudi 2 février 2012

Des fleurs à la Chandeleur

Aujourd'hui, c'est la Chandeleur... je pense que les crêpes seront au menu chez la plupart d'entre vous !

Chez nous les crêpes se dégusteront demain et devinez pourquoi ?... Allez je vous donne la réponse :  parce que c'est le jour de mon anniversaire ! Gâteau + crêpes... ce ne serait pas raisonnable.

Il n'est pas facile de réunir la tribu en toute circonstance. Ce matin, j'ai eu le plaisir de voir arriver le fleuriste de notre village avec un énorme bouquet de la part du cadet de la nichée.

En cette période de disette au jardin, je viens partager ce beau bouquet avec vous. 










J'ai hésité : sur la table de la salle à manger, ou sur la table du salon ?  Ce sera la salle à manger car je voudrais profiter le plus longtemps possible de ce magnifique bouquet aux fleurs bien fraîches (le fleuriste les a reçues ce matin). Et au salon  la cheminée ronfle pour contrer les effets de la bise.