Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



vendredi 27 janvier 2012

Devine qui vient dîner ?




Bien que je fasse référence au film de Stanley Kramer, je ne vais pas vous parler cinéma aujourd'hui ! Si ce titre m'est venu à l'esprit, vous verrez plus loin pourquoi.

Je vous ai déjà présenté les écureuils du jardin.  Ils sont nombreux et  mes commentaires sur vos blogs sont d'ailleurs accompagnés de la photo de l'un d'eux.
Dès que les volets sont ouverts, nous les voyons défiler sur la terrasse. Il arrive même que l'un d'eux nous attende déjà. Il faut dire que la première tâche de mon mari consiste en une généreuse distribution de noix pour les petites bêtes. Ils font partie de notre quotidien et je ne prends même plus la peine de les photographier.
Notre présence ne les gêne guère et certains consomment sur place :


Là il est devant la porte-fenêtre de la cuisine, et bien entendu il ne ramasse pas les débris... Nous en retrouvons partout et jusque sur les appuis de fenêtre ! Et je parle pas des traces boueuses qu'ils laissent sur le crépi de la façade, en empruntant toujours le même chemin...

D'autres s'en vont enterrer leur butin  dans le jardin, ce qui fait dire à mon mari que d'ici quelques années nous aurons une belle noyeraie dans les environs (je ne peux quand même pas arracher les pousses qui germent dans la colline) !





Pendant que nous étions à table jeudi midi (nous y voici...) un petit écureuil au pelage sombre est arrivé, longtemps après le défilé des petits copains. Ceux-ci avaient raflé la mise pendant que l'autre faisait la grasse matinée ou musardait on ne sait où.
Curieux de nature comme ses congénères, notre petit ami s'est mis à visiter les mangeoires du pommier à fleurs. 
Et qu'y avait-il au menu du jour dans les mangeoires ? ... Des graines de tournesol. C'est bien connu, faute de grives...

Regardez  :










En janvier de l'année dernière, j'ai publié un petit billet où, tout en présentant les écureuils du jardin, j'ai parlé notamment de leur place dans l'écosystème. Vous retrouverez ce billet si vous   CLIQUEZ ICI

vendredi 20 janvier 2012

Chronique ornithologique : pinsons et mésanges



Calme plat au jardin :  après le gel, le dégel. Le sol est détrempé... Patience, patience...
Comme les oiseaux se sont rapprochés des habitations, je vais  continuer à alimenter la chronique ornithologique.

Je commencerai mon billet par un Fait divers :
Ce matin un geai est venu toutes ailes déployées se jeter sur nos fenêtres. Se dirigeant droit sur nous, il a fait une embardée quand il s'est aperçu qu'il allait au crash. Il a quand même cogné du bec dans la vitre mais sans trop de dommage, ni pour la vitre, ni pour lui puisqu'il est vite allé se poser dans le grand charme pour se remettre de ses émotions. Vous vous doutez bien que je n'ai pas eu le temps de prendre une photo de l'accident !

C'est pénible ces accidents de vol ! Ca arrive de temps en temps et ça me désole car je retrouve parfois l'oiseau mort au pied d'un mur.

Le pinson des arbres que voici a eu de la chance. Victime de la même mésaventure que le geai, il a pû se remettre de ses émotions pendant que je le photographiais :




Vous remarquerez au passage la présence de  mousse qui prouve combien la terre du jardin est acide.

Je me demande pourquoi on appelle cet oiseau pinson des arbres, étant donné qu'il sautille au sol et se nourrit à terre...
Son nom latin est Fringilla coelebs. Et pour le nom d'espèce -coelebs- qui signifie célibataire, il aurait été choisi par Carl von Linné car en Suède, seuls les femelles et les juvéniles migrent. Les pinsons mâles restent sur place.

Le manteau du pinson des arbres est brun verdâtre, la calotte est gris ardoise. On note la présence de deux barres ailaires blanches. Les plumes centrales de la queue sont gris ardoise, les autres sont noires avec des liserés blancs.
La femelle a un plumage plus terne que le mâle.
Deux nichées par an : une en avril mail, l'autre en juin/juillet. Le menu du pinson se compose d'invertébrés, araignées, chenilles mais aussi de graines et de petits fruits.
Le pinson des arbres habite les forêts de feuillus et de conifères. Il fringote, ramage, siffle.

                     
                         
                        
Quant aux mésanges, bleues, charbonnières, huppées ou nonettes, elles sont nombreuses au jardin, signe que la table est bonne et bien garnie !
En cliquant  ICI  vous retrouverez quelques renseignements sur les mésanges qui ont fait l'objet d'un billet en janvier de l'année dernière.
Et vous le savez maintenant, je ne peux pas m'empêcher de saisir mon APN dès qu'il y a un peu de remue-ménage dans le Malus "Liset" près de la cuisine.  Avec de plus ou moins bons résultats suivant la vivacité des oiseaux ou ma propre dextérité !

Voici  la mésange nonette (Poecile palustris). Elle est toujours aussi rapide et il ne m'est pas plus facile de la photographier cet hiver ! Il y a deux jours, ces nonettes prenaient leur temps ; situation idéale... mais malheureusement,  j'étais occupée au téléphone...






                         
                      


Jeudi matin, plusieurs mésanges semblaient s'amuser à faire de la balançoire dans les branches des Hydrangeas "Annabelle" et dans les Cotoneasters "Franchetti" dépouillés de leurs baies.




Le spectacle était des plus amusants. Comment n'ai- je pas pensé à faire une petite vidéo ?













                       
                                  
                                 
Comme chaque hiver, la mésange bleue (Cyanistes caruleus) se présente  aux portes de la maison pour se ravitailler...








Cette photo a été faite en décembre, après  la première (et dernière ?) neige...



                      
                         



Quant aux mésanges huppées, présentée dans le précédent billet , elles semblent me narguer puisqu'à peine mon billet publié avec des photos peu satisfaisantes, elles se laissaient enfin "capturer" sans trop de difficulté.




La pluie est de retour cet après-midi. Je ne pense pas pouvoir aller au jardin ces jours-ci. Et pourtant il y aurait fort à faire.
Je vais donc continuer à photographier mésanges, pinsons et autres sitelles en attendant de pouvoir mettre le nez au jardin.




dimanche 15 janvier 2012

Mésange huppée, chic ou... comique ?




Nous n'avons commencé à nourrir les oiseaux qu'à partir de décembre, à la tombée de la première neige. Maintenant qu'ils ont dévoré toutes les baies à disposition dans le jardin, ce n'est pas le moment de les laisser se débrouiller. D'autant plus que nous avons depuis hier les premières températures négatives.
Le Malus Liset planté à quelques pas de la porte-fenêtre de la cuisine, est à nouveau une volière naturelle où les oiseaux viennent se restaurer.

L'an dernier la mésange huppée ne daignait pas se laisser "capturer".
Cette année, j'ai remarqué que ces mésanges huppées arrivaient par deux... A peine posées, aussi vite envolées. Peut-être aussi que la jardinière/photographe n'est pas toujours bien réveillée : je ne peux pas m'empêcher de délaisser les toasts du petit déjeuner pour saisir mon APN !
Soyez donc indulgents, j'ai fait ce que j'ai pû pour leur tirer le portrait !









Avec un nom pareil, elle devrait avoir l'air distingué. Moi je lui trouve un petit air comique !

La mésange huppée ou lophophanes cristatus (anciennement Parus cristatus). On la reconnait à coup sûr à sa huppe noire et beige sur la tête. Elle possède également un bandeau oculaire noir, en forme de croissant, une barrette et un collier noir. Son corps est brun roux sur le dessus et blanc crème dessous. 
Cette mésange sédentaire vit dans les forêts de conifères ou dans les parcs et jardins qui comportent des groupes de hauts conifères. C'est probablement la raison pour laquelle on la retrouve aux Pins Noirs... Elle se nourrit de graines de conifères, de hêtre et de baies de genévrier. Ah aussi, quand elle crie,  elle zinzinule.

Les mésanges charbonnières, bleues ou  mésanges nonettes sont  incontournables.
L'hiver précédent, j'avais fait un petit billet un peu plus complet pour les décrire. Pour celles et ceux qui souhaitent faire un petit retour en arrière et lire ce billet un petit clic ICI

Pour aujourd'hui, voici quelques clichés de la mésange charbonnière (Parus major)...





D'autres photos suivront prochainement. Il semble que le froid s'installe. L'hiver est là et les oiseaux vont continuer à venir se nourrir et à animer le jardin.