Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



mardi 29 janvier 2013

Le défi de Marie-Claude !



Allais-je pouvoir relever le défi de Marie-Claude (Un p'tit coin de Nature)  : présenter 5 vivaces roses qui fleurissent en mars/avril dans le jardin ?

Rien n'était moins certain. En mars, la Franche-Comté sort tout juste de l'hiver et je m'active au nettoyage des massifs. Les Pins Noirs, c'est le jardin des courants d'air ; le voici début mars :




Et quand le printemps s'avance, je ne prends pas le temps de photographier les vivaces en gros plan.  Il en va autrement pour les arbres et les arbustes. Du rose, j'en aurais présenté une pleine page !
Donc... 5 vivaces roses. Pas d'arbres ou d'arbustes, ni de bulbes nous dit notre amie.
Essayons toujours. Ah la la... La qualité des photos laisse à désirer mais j'ai fait les fonds de tiroir (ou de photothèque, comme on veut).
Je vais commencer par deux d'un coup. Ca fera avancer le compteur ! Des primevères japonaises ; vous savez : les primevères à étages. A l'origine elles sont rose vif. Mais si on oublie de les transplanter, au bout de quelques années elles deviennent plus pâles.










                                                    
Je ne sais pas si cela compte pour un ou pour deux (?). Je rajoute une banale primevère des jardins.  (Je fais comme je peux).





Voici maintenant le Lychnis flos-cuculi ou Lychnis à fleur de coucou :



Je fais feu de tout bois ; voici un  bouton de rhododendron pas très photogénique.
Aïe ! Un arbuste ! C'est plus fort que moi... Tant pis, je le laisse mais on ne le comptabilisera pas.
Considérons qu'il s'agit d'une parenthèse.
Et si je le laisse c'est parce qu'il cache bien son jeu ; c'est un peu la citrouille qui... se transforme en carrosse : une belle fleur du rhododendron Cunningham's white va bientôt apparaître.










Les incontournables Phlox subbulata. Tellement communs que je n'ai aucune photo de détail. Sur la deuxième photo ci-dessous, on aperçoit aussi des géraniums vivaces (ils sont roses, ça doit compter tout de même !).




Puisque nous parlons des phlox, j'en profite pour glisser une photo de l'escalier de la pinède.



M'en suis-je bien sortie ? Le compte semble y être (de justesse !)...

Et maintenant ? Un petit bonus, pour le côté insolite.



Qui a dit "une clématite" ?   Meuuh non...  c'est la première fleur de Rosa chinensis mutabilis à mi-avril 2011.
Je sais bien qu'il ne s'agit pas d'une vivace ! Mais rendez-vous compte, je retrouve cette photo d'une rose dans mon jardin à mi-avril. Je vois bien qu'elle est mal cadrée cette fleur, mais c'est l'émotion... la première rose !

Toujours sans tricher (le 27 avril 2012) : la première fleur du rosier Marie-Rose. Grignotée par quelque insecte qui a échappé aux oiseaux qui nourrissent leur nichée.


Pas fameuses, ces photos... Il y avait des laissées pour compte dans le lot.

Allez, je termine avec un petit supplément, pas vraiment rose il faut bien le dire (au point où j'en suis). Mais j'aime bien les oeufs de vanneaux autrement dit les Fritillaires méléagres. Et je n'ai pas trouvé le temps de vous les montrer au moment opportun.





vendredi 25 janvier 2013

Zoom sur le Grosbec casse-noyaux



Après une absence de plusieurs années, le Grosbec réapparaissait aux Pins Noirs (Clic) l'hiver dernier. Attiré par le contenu des mangeoires  (il raffole des graines de tournesol) , le voici à nouveau au jardin.
Ce mâle prend son temps, installé dans le pommier à fleurs, devant la fenêtre de la cuisine. Je n'ai même pas pris la peine de me faire discrète.



Il est un peu gros pour l'ouverture de la mangeoire...


 




On le dit farouche... Mais le menu du jour lui fait oublier sa prudence habituelle. Peut-être est-il rassuré également par la présence des passereaux qui voltigent autour des autres mangeoires. 




 Le Grosbec m'a forcément vue derrière la fenêtre. Mais il ne s'envole pas : il pose !




Le Grosbec casse-noyaux ou Coccothraustes coccothraustes (Linné 1758) fait partie de l'ordre des passériformes et appartient à la famille des fringillidés.
Il mesure 18 cm pour un poids de 48 à 62 grammes.
Chez le mâle la tête est rousse, le cou noir, la nuque grise. On reconnait le juvénile à la couleur peu marquée de la tête, mais aussi à sa poitrine et ses flancs tachetés. D'autre part, la barre alaire est séparée en deux.
Longévité : 10 ans.

Le Grosbec se nourrit de graines, de fruits à coques et à noyaux durs (surtout les cerises). Au printemps, il fait oeuvre utile en se nourrissant de chenilles ou de cerf-volants qu'il attrape au vol. 



lundi 21 janvier 2013

Et quand on ne jardine pas ?



Il y a un an, alors que je subissais les séquelles d'une belle dégringolade dans les escaliers, j'évoquais  les activités qui m'occupent en dehors du jardinage. Une visiteuse fidèle me suggérait alors de présenter quelques unes de mes réalisation en patchwork.

Cela n'a rien à voir avec le jardin me direz-vous. Et pourtant, aux beaux jours, j'utilise mes ouvrages sur un banc ou une table, voire une balustrade.
Profitons donc de cette période de vaches maigres !
Mes réalisations sont simples. Elles s'inspirent des motifs traditionnels et sont quiltées à la main.

Je commencerai par un  vieux quilt, le premier que j'ai réalisé pour me faire la main, il y a pas mal d'années maintenant. C'était à l'époque de mes Noël aux couleurs traditionnelles.
C'est un "Log cabin" ou cabane de rondins...

Le carré du milieu représente la cheminée. Traditionnellement il est de couleur vive. J'ai passé outre en utilisant le blanc.
Les rectangles, clairs ou foncés,  qui entourent le carré central, symbolisent les "rondins". On obtient des effets très différents, suivant l'assemblage des "blocs".








"Star in a star" : l'Etoile variable.   Les pièces sont identiques et assemblées dans le même ordre pour chaque bloc. C'est la disposition des couleurs qui donne des motifs différents. Ce patchwork est amusant à réaliser.




On dit que l'envers doit être aussi soigné que l'endroit... J'utilise une aiguille très courte pour le matelassage.




J'assemble les pièces de mes quilts en été et je réserve le matelassage pour l'hiver.

"Le Moyne Star", "Lemon Star" : l'étoile de Le Moyne.
Ce motif est ainsi nommé en l'honneur du français Jean-Baptiste Le Moyne, fondateur de la Nouvelle-Orleans en 1718 : une étoile à 8 branches figurait sur son écusson.
Ce plaid de 2 m x 2 m  est en cours de matelassage (vous remarquerez les fils de bâti bleus).

J'ai choisi un fil de matelassage beige ; on a du mal à distinguer sur la photo l'étoile formée sur l'envers.



"Etoiles de l'Ohio"  :



Ces Etoiles de l'Ohio ont les coins blancs. L'utilisation de deux couleurs crée un effet d'optique de losanges posés sur des carrés.


Des coussins maintenant : je me suis inspirée du "Postage Stamp" pour les réaliser. (Il n'y a pas besoin de gabarit).
Dans une armoire de famille, j'ai trouvé un grand coupon neuf de toile à matelas d'autrefois. J'en ai utilisé un morceau pour réaliser les bordures et le dos de mes coussins.






Une variation sur les "Neuf Carrés" (Nine Patch) : il s'agit d'un quilt de grandes dimensions, utilisé en couvre-lit dans une chambre de garçon.






Une autre combinaison de "L'Etoile variable"






Le petit ouvrage ci-dessous a été réalisé tout récemment à partir de vignettes de 10 cm de côté et qui ont pour thème "la couture". En cours de matelassage là aussi...




Je termine, avec un "Four Patch" : de petits carrés de 4 cm de côté, assemblés par quatre.  Le "Four Patch" est le B.A. ba du patchwork mais le modèle que j'ai réalisé est l'un de mes préférés.

Ici tout se joue sur l'assemblage des couleurs. J'ai passé énormément de temps à trouver la bonne déclinaison des teintes. Le matelassage est tout simple : des lignes parallèles espacées de 2,5 cm