Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



jeudi 28 juin 2012

Jaune, orange, rouge, on les remarque !



Chaleur écrasante aujourd'hui... faute d'avoir pu jardiner tôt ce matin, j'ai fait relâche. Petit tour d'inspection tout de même dans la matinée. J'en ai rapporté quelques photos.
Attention aux yeux !
Je sais d'avance que les avis seront partagés : d'un côté celles et ceux qui n'ont pas peur des couleurs fortes, de l'autre celles et ceux qui les boudent pour X raisons. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas.

Donc, venons-en à l'objet de mon billet. Sur le côté de la pergola photographiée dans mon précédent billet, se trouve un massif où les plantes arborent des couleurs disons...un peu relevées. Jaune, orange, rouge... Près du rosier "Tequila" s'épanouissent au fil des mois, Iris, Achillées, Solidagos grands et petits, Rudbeckias, Hémérocalles ou encore Helenium.  Cette année, est venu s'ajouter le rosier "Westerland", le Cotinus " Golden Spirit" et le Physocarpus "Diable d'Or".



Et tout cela parce qu'il  y a quelques années, en passant ma commande d'hémérocalles, j'ai été attirée par une variété à la couleur peu commune et qui par ailleurs, rappelait le diminutif de l'un de mes enfants !
Mais où placer cette hémérocalle sans que sa couleur heurte ses voisines ? Et bien, en lui associant d'autres plantes aux tons un peu vifs, dans un coin bien à elles.

L'hémérocalle "Matt" - Tétraploïde - Médaille Honorable Mention 1985 - Une fleur pleine, frisée, de 14 cm de diamètre:







"Westerland" est arrivé au printemps. Il se développe à toute vitesse !


Le rosier "Tequila", taillé très court au printemps car ses branches étaient nécrosées.


















De l'autre côté de l'allée, les jaunes associés au blanc,  vont se succéder au cours de l'été.
Je ne raffole pas des Oenothères en général mais j'ai adopté celle-ci qui est trapue et possède un  feuillage pourpre très intéressant quand la plante ne fleurit pas.
Son nom : Oenothera fruticosa "Sonnenwende"


En soirée je suis allée voir les Hydrangeas, surtout ceux qui sont en situation un peu ensoleillée, comme l'un de mes Hydrangea serrata "Precioza" ou encore "Jean Varnier". Mais pas de problème de ce côté là ; ils ne baissent pas la tête. 
Par précaution dès demain je vais regarnir leur pied d'un bon matelas d'aiguilles de pins compostées. Mon mari m'a promis de m'aider à remuer le tas en haut de la pinède pour que je puisse préparer quelques brouettées : il y a beaucoup de couleuvres cette année et du coup, je n'aime pas piocher dans les tas toute seule !

Dès à présent je vous souhaite une bonne fin de semaine !



mardi 26 juin 2012

Pergola recto verso



Il y a quelques jours, vous avez vu le petit tunnel qui mène au potager. Il s'agit de la première structure installée dans les débuts du jardin et composée de trois éléments doubles, espacés les uns des autres d'une quarantaine de centimètres. Le tout fixé dans du béton pour que l'ensemble ne s'écroule pas au premier coup de vent violent.




A droite, le rosier Veilchenblau déjà en défloraison et à gauche, un chèvrefeuille Halliana. Ce dernier était tout grillé en fin d'hiver (ce n'est pas la première fois) mais il a vite repris de l'élan ! Au fond à droite : néflier, rhubarbe, consoude.
Le petit potager est bordé par une barrière qui accueille quelques rosiers, dont ce Pirontina fidèle au rendez-vous. Je l'ai présenté l'an dernier, en même temps que Soirée de Bonheur : CLIC ICI


En bordure de l'allée du potager :  bourrache et soucis.


Oeillets de poète parmi les aromatiques. Au fond la mûre sans épines est palissée sur le mur.



Quand on est dans le coin potager, soit on se dirige vers le sous-bois (et nous irons y faire un tour d'ici peu), soit on repasse sous le petit tunnel comme ici :






La clématite "Pink Fantasy" au pied de l'un des arceaux. Elle fleurit longtemps : en bas les premières fleurs pâlissant, au dessus les nouvelles floraisons.




Sous un angle différent depuis la pelouse Ouest... au premier plan l'Hydrangea quercifolia "Snow Queen".



Je sortirai bientôt l'escabeau pour enlever les roses défleuries. Veilchenblau qui n'est pas remontant sera toiletté à cette occasion. Ce rosier est pratiquement inerme, l'opération est tout de même plus confortable qu'avec son compagnon New Dawn  qui lui vit toutes griffes dehors.

lundi 25 juin 2012

Holodiscus discolor et Cie...


Holodiscus discolor... je n'avais jamais entendu parler de cet arbuste jusqu'au jour où je l'ai croisé sur le stand d'une fête des plantes.
Il est donc arrivé au printemps 2011. Jeune encore, il n'a pas fleuri. Jusque là rien d'anormal. Mais voilà qu'en fin d'été, l'arbuste se met à sécher. Restait tout juste une branche maigrelette. Je sors mon sécateur... et je me ravise... 
Là-dessus l'automne arrive, je dégringole dans les escaliers et j'abandonne le jardin. Et que vois-je ressortir au printemps ? mon Holodiscus discolor tout fringant, bien vert et même commençant à drageonner ! Je n'en suis pas encore revenue !
Voici sa première floraison. Je trouve qu'il aurait été dommage de le voir disparaître.



Quelques renseignements sur cet arbuste :

L'Holodiscus discolor est un arbuste de la famille des Rosacées qui atteindra une hauteur de 3 à 5 mètres. Sa pousse est rapide. Les feuilles vertes sont alternées, lobées. En Juin, il a une intéressante floraison en panicules blanc/crème, agréablement parfumée. l'Holodiscus discolor apprécie les sols drainés, riches et frais. Il pousse au soleil ou à mi-ombre.
J'ajouterai qu'il est originaire de l'Ouest de l'Amérique du Nord où on le nomme "Creambush oceanspray" ou encore "Rockspirea". Il semblerait qu'on le trouve là-bas dans des endroits parfois arides, même près des conifères.


Une piste à explorer aux Pins Noirs !

Quelques photos pour compléter ce billet :

La campanule takesimana "Elisabeth" qui semblait avoir disparu et qui réapparaît non loin de l'Holodiscus :



Les classiques Lys de la Madone qui commencent à prospérer (un bulbe, un seul,  a été planté il y a quelques années)



La première vraie floraison chez moi du rosier Pink Ghislaine de Feligonde. C'est Ghislaine, mais en rose ! Une obtention de 2007 de Ducher/David.



Les fleurs en gros plan ne représentent qu'elles même. Alors pour avoir une petite idée de l'atmosphère du jardin en ce moment,  voici une vue côté Est du jardin :


Un peu à l'écart : le rosier Ben Cant se remet de ses émotions : il vient de jouer les chaises musicales au printemps et a été taillé très court ! Il est accompagné par le Geranium "Patricia".



 Je terminerai ce court billet avec la rose panachée "Ferdinand Pichard", une obtention Tanne de 1921 :




Je vous souhaite de bien démarrer la semaine !


vendredi 22 juin 2012

Hydrangea serrata Veerle - Campanula "Kent Bell"


J'aurais pu tout aussi bien titrer "La vie en Bleu"...

Alors que certaines plantes ont eu bien du mal à refaire surface, il semble que le dernier hiver n'a pas perturbé les Hydrangeas du jardin. Bien au contraire : ils promettent dans l'ensemble de généreuses floraisons, plus précoces qu'habituellement.
Je commencerai le début de la série par le petit dernier : 

Hydrangea serrata "Veerle"

adopté sans hésitation, tant était contagieux l'enthousiasme de mon interlocutrice qui me vantait ses qualités. L'arbuste est encore jeune et fleurit pour la première fois.

Le 10 juin (déjà !), je suis attirée par le début d'une floraison bien prometteuse d'un bleu-violet intense qui éclaire ce coin à mi-ombre :

























Nous le découvrons aujourd'hui:






















Une merveille... je vous l'assure !

Le Mahonia "Charity" ayant définitivement succombé lors du dernier hiver, il y avait un trou à droite de l'Hydrangea quercifolia "Snow Queen". Voilà l'emplacement tout trouvé pour Veerle que j'ai accompagné de feuillages dorés : Hakonechloa dont quelques rhizomes ont été prélevés sur le pourtour du pied-mère et

Hosta "Dancinq Queen". Ce dernier est un semi de Split Personnality. Il atteindra une hauteur de 45 cm. Sa feuille au bord ondulé est d'un jaune bien lumineux. Il fleurit mauve.  

Ce Hosta est arrivé au printemps. Je l'ai tuteuré pour lui laisser le temps de s'installer convenablement.


Quelques précisions maintenant sur Hydrangea serrata "Veerle" :

"Veerle" est une sélection de l'Hydrangea Yezohensis, en plus foncé. Sa floraison est précoce (il le prouve ici). Il a, de plus, un beau feuillage d'automne. Sa taille tourne autour des 1 m 50. Il pousse à toutes expositions, sauf en plein soleil.


Avant de vous présenter mes Campanula "Kent Bell" et pour rester dans la même tonalité... voici en passant :

Geranium pratense "Mrs Kendall Clark" et Clematis H.F. Young. Avec une intruse sur la gauche : la fleur du géranium "Nimbus".


Je dis toujours que le geranium "Nimbus est mal nommé. Et pour cause ; regardez ! il escalade littéralement la Spirea "Golden Princess" :



Et nous en arrivons à la Campanula"Kent Bell" annoncée dans le titre de mon message :





Une vivace à la belle prestance, dont la floraison dure longtemps.

"Kent Bell" est issue d'un croisement entre la C. latifolia et la C. punctata. 
D'une hauteur d'environ 60 cm, elle se développe rapidement et s'étend grâce à ses racines drageonnantes. Elle a un port souple, très gracieux. La floraison a lieu entre juin et juillet, sous forme de clochettes de 6 cm, bleu violet. 
On cultivera cette campanule en plein soleil, en terre légère, pas trop riche pour éviter qu'elle ne grandisse trop et ne s'avachisse. Elle est parfaitement rustique. Annoncée à -15/-18° C elle accepte chez moi des températures plus basses, sans protection et en plein courant d'air.








Bonne fin de semaine à toutes et à tous !

mardi 19 juin 2012

Toutes les roses... ne sont pas roses !



Trois jours de grand soleil et voilà à nouveau la pluie. Entre temps j'ai repris le sécateur pour nettoyer les rosiers. 
J'arrive dans une période qui sera plus calme : un peu de nettoyage des fleurs fanées, les inévitables tontes et à part une haie qui me reste à tailler, je vais pouvoir profiter du jardin et de mon environnement.
Dans un précédent billet, j'avais regroupé quelques photos de rosiers aux fleurs roses, plus ou moins nuancées, avec un peu de fleurs blanches quand même.

Et bien que les blogs croulent sous les roses en ce moment, je vais faire comme tout le monde et vous en montrer quelques-unes. Mais cette fois ce sera une déclinaison de tons saumonés, de jaune doux ou d'orange  en passant par l'ivoire ou le jaune chamoisé. Avec quelques vivaces bleues ou mauves pour les accompagner.



Voici Soirée de Bonheur à droite et son vis-à-vis, Phyllis Bide à gauche. Le premier arbore une teinte saumon et défleurit en rose pâle. Le second fleurit un peu dans les mêmes nuances, avec des tons changeant.



Phyllis Bide,  aux fleurs légères, ébouriffées, est l'un de mes rosiers préférés.


Phyllis Bide - Bide 1923 - Hybride de Polyantha





Le pavot somnifère... Ses graines sont arrivées de mon précédent jardin, parmi les boutures.












Ici Phyllis Bide est accompagné par Margot Koster aux petites roses toutes rondes, d'un bel orange bien vif. Ce dernier est un sport de Dick Koster.



Margot Koster - Koster - 1931 - Multiflora


















L'incontournable Ghislaine de Féligonde que j'ai dû tailler sévèrement tant il avait grandi.

G. de Féligonde - Turbat -1916- H. de Multiflora





Ghislaine de Féligonde grimpe sur la façade Est. C'est un rosier qui accepte la mi-ombre.







 










Clematite H.F. Young

Le moderne Elle de Meilland :

Elle - Meilland




Westerland, une obtention Kordes de 1969. Comme tous les Kordes, il est robuste. Il est aussi très parfumé.

Westerland - Kordes - 1969



Geranium pratense "Summer Skies"


















J'avais bouturé Buff Beauty dans un coin et je l'avais oublié ! Je l'ai retrouvé au printemps et je l'ai installé non loin du rosier Leverkusen. Il commence à grandir et à bien fleurir : là encore des roses aux tons changeants, jaune chamoisé pâlissant à la défloraison.

Buff Beauty - Bentall - 1939 - H. de Moschata
 
Malva sylvestris "Marina"



Jusqu'à présent, je n'étais pas très roses Anglaises. Simple hasard... Mais une amie qui devait se séparer de ses rosiers Anglais, me les a offerts l'année dernière. Je découvre donc des rosiers très sains, vigoureux et florifères, comme ce rosier  Teasing Georgia obtenu en 1998 par Austin. Une seule branche compose un beau bouquet.

Teasing Georgia- Austin - 1998


Clématite  "Prince Charles"

Je terminerai ce billet avec le rosier Veilchenblau, un grimpant aux petites fleurs lilas. Il est accompagné de ce côté de l'arche par le Chèvrefeuille "Haliana".  Cette arche se trouve à l'entrée du coin potager.

Veilchenblau - JC. Schmidt - 1908 - Multiflora


L'an dernier, j'avais consacré un billet à Phyllis Bide, Margot Koster et G.de Féligonde. Clic ICI  si vous souhaitez retrouver quelques renseignements sur le trio.