Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



mercredi 27 octobre 2010

Une brassée de feuillages d'automne...

Ces jours-ci ont été consacrés au nettoyage des massifs et aux plantations, voire au début des transplantations.
La dernière tonte de la saison est faite, le matériel nettoyé et rangé. Me voici prête à affronter le dernier gros travail de la saison : le ramassage des feuilles. Qui dit grands arbres et nombreux arbustes, dit quantités phénoménales de feuilles ! Il y a celles que je garderai pour réaliser mon propre terreau. Et les autres qui ne seront pas gardées pour diverses raisons : celles qui sont trop coriaces, celles qui contiennent du tanin etc...
Je compte jusqu'à mi-décembre pour nettoyer correctement la propriété !
En attendant, je me suis promenée ce matin avec mon APN et voici quelques feuillages qui ont attiré mon regard :

Viburnum plicatum
Hydrangea Blue Wave


Potentille
 

Azalea mollis





Cotinus coggyria






Spirée Van Houttei



Kolwizia amabilis







Euonymus alatus
Acer Hersii
Quercus rubra

Amelanchier  canadensis

Cotinus coggyria
  

lundi 25 octobre 2010

Cornus florida rubra

Dans le registre des feuillages intéressants en automne, et après vous avoir présenté Cercidiphyllum et Parrotia persica,  voici maintenant Cornus florida rubra, dans sa parure d'automne. Il s'agit là encore d'un arbre que j'ai planté dans le sous-bois il y a une dizaine d'années. Un sol frais et beaucoup de compost à son pied les premières années lui ont permis de prendre rapidement son essor.



Nous avons trouvé ce cornouiller à fleurs chez un horticulteur des environs. A cette époque là, je ne me souciais guère d'adopter tel ou tel cultivar...  Et pourtant, ce Cornus florida rubra a beaucoup d'attraits.
Tout d'abord au printemps lorsqu'il fleurit : Cornus florida rubra produit des fleurs sous forme de glomérules* entourées de bractées rose vif. Ce sont ces bractées qui font tout le charme de la floraison. 
Ensuite chaque automne quand le feuillage de Cornus florida rubra rivalise avec celui de son voisin Parrotia persica .
Son seul défaut est de ne pas conserver bien longtemps ce somptueux feuillage.
Afin d'étaler les floraisons, peut-être me laisserai-je tenter par un de ces nouveaux cultivars qui fleurit plus tardivement. A moins que je n'opte pour un autre Cornus kousa  ! J'ai remarqué "Beni Fuji" à la jolie floraison rose en étoile qui change vraiment de celle des cornouillers de Chine. Je vous en reparlerai le moment venu.

Cornus florida rubra, ou cornouiller à fleurs est un petit arbre rustique qui résiste à -20°C. On le plantera au soleil ou à mi-ombre, dans un sol frais.  L'installation à mi-ombre évitera le souci de l'arrosage en été. L'apport de compost à la plantation, puis au pied en entretien, sera le bienvenu.

* Visuellement, les glomérules ont l'aspect d'une petite boule granuleuse, au centre des bractées. Ce sont en fait des inflorescences formées par un amas de nombreuses fleurs sessiles, c'est-à-dire de fleurs sans pédoncule.

vendredi 22 octobre 2010

Parrotia persica ou arbre de fer

Parrotia persica a lui aussi été planté à notre arrivée aux Pins Noirs. A cette époque, l'arbre n'était pas trop répandu chez les pépiniéristes locaux et nous n'avons pu trouver qu'un sujet relativement petit. Planté tout d'abord en plein soleil, il ne semblait pas apprécier l'exposition. Nous l'avons donc déplacé pour l'installer à mi-ombre. Là il a rapidement pris ses aises.  C'est un arbre qui a tendance à s'étaler et j'ai vu un peu juste... Au point que j'envisage maintenant de supprimer les branches basses qui gênent un peu ses voisins... Mais je pense que cette taille ne pourra que le mettre davantage en valeur.







De la famille des hamamelidaceae et provenant des forêts d'Iran et du Caucase, il s'appelait  à l'origine "Hamamélis persica". Il est désormais classé dans un genre différent en raison de ses fleurs qui ne portent pas de pétales. On le nomme  maintenant "Parrotia persica".
Son nom latin lui a été donné en hommage à F.W. Parrot, (1792-1841), naturaliste allemand et grand voyageur qui a escaladé le mont Ararat, proche de la région d'origine de l'arbre.

Son nom vernaculaire d'"arbre de fer" vient de la particularité de son bois qui est très dense. Mais il est également appelé "hêtre de Perse" ou "arbre perroquet".

Parrotia persica résiste à -25°C. Il a un port étalé et son écorce se desquame en vieillissant un peu comme celle des platanes. Son intérêt tient à son feuillage automnal resplendissant. Il apprécie un sol riche, acide mais supporte le calcaire. Il ne demande aucun soin particulier si ce n'est une taille appropriée selon les besoins.




mardi 19 octobre 2010

Cercidiphyllum japonicum

Cercidiphyllum japonicum est l'un des premiers arbres que j'ai accueilli au jardin il y a une dizaine d'années.  J'ai choisi un emplacement à mi-ombre, à proximité de la forêt, là où le sol était bien frais. Mon fils cadet m'a aidé à creuser et nous n'avons pas lésiné sur la grandeur de la fosse de plantation ! Les premières années, ce sont de pleines brouettées de compost qui ont été déposées au pied de ce cercidiphyllum.  Il  m'en a été reconnaissant car il s'est mis à grandir à la vitesse "V". Quand il prend sa parure d'automne, la forêt toute proche est encore bien verte et fait ressortir les couleurs de l'arbre. De plus, il embaume le jardin d'une délicieuse odeur de sucre brûlé.





Cercidiphillum japonicum ou Arbre Caramel, est un petit arbre caduc au port diffus, originaire du Japon et de Chine. Il porte un feuillage juvénile rose qui vire au vert bleuté en été et se colore en automne de tons roses et jaunes. Sa floraison est insignifiante. Son feuillage dégage en automne, et même à partir du mois d'Août aux Pins Noirs, un parfum prononcé de caramel.
Il apprécie un sol acide, frais et humifère. Il n'est jamais malade, et ne demande aucun soin. En terrain frais, sa croissance est rapide. 


lundi 18 octobre 2010

Rosiers : les "fidèles"

Et puisque les feuillages  tardent à ensoleiller l'automne aux Pins Noirs, parlons encore de roses... car il reste quelques intrépides au jardin !

Quelques rosiers ont profité d'une dizaine de jours d'un temps particulièrement clément pour faire un dernier tour de piste qui risque fort d'être éphémère après les pluies diluviennes de ce week-end !


New Dawn (1930- mutation Dr. W. Van Fleet)
Soirée de Bonheur (Croix)





















Tout le monde connaît  évidemment "New Dawn", qui est incontournable au jardin ! Je l'ai choisi parcequ'il s'agit d'un Wichuraiana, qui résiste bien dans mon jardin. Il est intéressant car il accepte la mi-ombre. C'est une mutation de Dr Van Fleet découverte par Dreer en 1930, dans le jardin de Somerset Rose Nursery. A noter que le rosier "Pink Cloud" obtenu en 1952 par Boerner , est issu de New Dawn...

"Soirée de Bonheur" obtenu par Croix, est un des premiers rosiers que j'ai introduit au jardin. C'est un grimpant robuste de 2 à 3m, aux fleurs panachées de rose saumoné  et rose tendre. Détail intéressant : l'arbuste reste bien présentable à la défloraison. Et il arrive qu'il porte encore quelques roses... pour Noël !


Märchenland (1951- Rosen Tantau)

Quant à "Märchenland", c'est un hybride moderne obtenu en 1951 par Tantau. Arbuste d'environ 1,20 m de haut, aux fleurs mi-doubles roses, il est vraiment très remontant. Je l'ai associé ici à des graminées et à un sédum Matronna.


Tequila

Je ne suis pas fan des rosiers jaunes ou orange, exception faite de Ghislaine de Féligonde que j'ai associée à Margot Koster sur le côté ombragé de la terrasse.  Mais j'ai quand même craqué l'année dernière chez Sauvageot pour ce rosier moderne. Et je ne le regrette pas.

 Tequila est une obtention récente du rosiériste Meilland. Le bouton orange s'ouvre en coupe cuivrée qui défleurit en dégradé de rose. Il possède un beau feuillage sombre sur lequel la fleur est bien mise en valeur. Il a une santé à toute épreuve !



"et s'il n'en reste qu'un"... eh oui, je choisirerai Mozart ! Auquel un petit billet était consacré en septembre...

Mozart (1937 - Lambert)

Comme Soirée de Bonheur, Mozart ne s'arrêtera qu'avec les grands froids. C'est un hybride de Moschata. Il fait une petite pause en début d'été, puis repart de plus belle, formant en fin de saison un bel arbuste de plus de 1 m 80, bien qu'il ait été taillé à 50 cm en fin d'hiver.






vendredi 15 octobre 2010

Aconit et Eupatoire relaient les asters

Ce matin, un petit 5° C... C'est quand même frisquet. Néanmoins, alors que les asters commencent à flancher, Aconit carmichaeli Arendsii ou Eupatoire "Chocolate" jouent les retardataires. 

  




Aconitum carmichaeli Arendsii est une imposante vivace qui fleurit en fin d'été. Il existe un Aconitum napellus albus, donc blanc et de taille plus réduite, qui fleurit au printemps. Tous deux sont rustiques.
On installera l'un et l'autre à mi-ombre de préférence, dans un sol humide.
Mais attention : toute la plante est particulièrement toxique. Il convient donc de placer les aconits dans un endroit qui n'est pas accessible aux enfants.
Aux Pins Noirs, par prudence, ils sont  hors d'atteinte des visiteurs !








J'aime beaucoup l'Eupatorium rugosum "Chocolate" et ses inflorescences légères qui ressortent bien sur son feuillage décoratif, pourpre presque brun qui lui vaut son nom.
Elle est ici associée à une anémone blanche.
C'est une vivace bien rustique que l'on  cultivera au soleil ou à mi-ombre, dans un sol riche et frais.







mardi 12 octobre 2010

Heucherella "Sweat tea" et Lysimachia nummularia

Il y a un mois au vide-jardin de Boult, j'ai découvert l' Heucherella "Sweat tea" proposée par Laurent Jacquin le sympathique et compétent pépiniériste des 4 Saisons à Sancey-le-Grand (il est très modeste Laurent ; il faut donc parler un peu de lui  !)
J'ai installé la nouvelle venue sur un lit de Lysimachia nummularia -la lysimaque rampante toute dorée- qui met bien en valeur les couleurs chaudes de l'heucherelle. Toutes deux apprécient les mêmes conditions de culture.

 
Vous savez très certainement que les heucherelles sont le produit d'une hybridation entre heuchères et tiarellas. A la différence des heuchères, leur feuillage est plus découpé et les inflorescences se présentent en épis plus denses.

L'Heucherella "Sweat"Tea" est apparue en 2009. Elle apprécie une plantation à mi-ombre, dans un sol riche, frais et bien drainé. Ses fleurs sont blanches. La riche coloration de son feuillage va de l'abricot à l'orange cuivré et s'accorde facilement aux autres végétaux. Je pense qu'elle serait bien jolie également près du noir Ophiopogon nigrescens. 

Quant à Lysimachia nummularia, elle est appelée également "herbe aux écus" car nummularia signifie "pièce de monnaie" en référence à ses petites feuilles toutes rondes. Elle apprécie un sol frais. Les producteurs la proposent souvent comme annuelle pour les jardinières (dans ce cas, elle demande un arrosage suivi). Mais vous pouvez la transplanter sans problème au jardin, parmi les vivaces ou les arbustes où elle formera un bon couvre-sol.

dimanche 10 octobre 2010

Viburnum


En ce moment, je ne sais où donner de la bêche ou du sécateur, tant il y a à faire au jardin ! Agrandissement des massifs, plantations d'arbustes, de vivaces ou encore de bulbes. Et puis voici qu'aujourd'hui  la bise est arrivée, emportant les feuilles des tilleuls. Il va falloir que je m'intéresse sérieusement au ramassage pour ne pas me laisser déborder.

Les arbres se colorent tout doucement. Il faut espérer que le froid n'arrivera pas trop vite. Sinon, les feuilles tomberont aussitôt, avant même d'avoir produit leur effet.

L'importance de l'ensoleillement est souvent mise en avant quand on évoque la précocité et la couleur des  feuillages d'automne. C'est tout à fait évident en ce moment pour mes Viburnums.

L'un est planté en terre fraîche, mais dans un endroit ensoleillé : il a déjà pris ses belles couleurs automnales.




Un autre, installé à mi-ombre, est encore bien vert.

 

De plus, après le printemps excessivement chaud puis l'été frais et pluvieux, il semble que ce Viburnum a perdu ses repères :  il lui a pris la fantaisie de refleurir, pour imiter sans doute "Watanabe" ou "Summer Snowflake"  ! Mais bon, cette petite refloraison n'a rien à voir avec l'opulente floraison de printemps. C'est juste une petite curiosité...

Bien que le Viburnum plicatum Mariesii soit devenu commun dans nos jardins, j'apprécie cet arbuste pour sa floraison printanière mais aussi pour son intérêt en automne. Et comme il ne demande aucun soin...
J'en ai installé plusieurs exemplaires dans le sous-bois. Ils  proviennent de boutures issues des deux premiers sujets apportés d'un autre jardin. Les viburnums se bouturent en effet très facilement, quand les branches basses ne se marcottent pas seules. 

vendredi 8 octobre 2010

Cosmos atrosanguineus "Chocomocha"

Je dois avouer que je privilégie les végétaux qui ne réclament pas de protection hivernale afin de ne pas me compliquer la tâche, car je jardine seule. Je trouve fastidieux ces emmaillotages et autres couvertures sur des végétaux peu adaptés à mon jardin !  

Mais allez, j'ai quand même fait une petite exception pour le Cosmos atrosanguineus "Chocomocha" qui a tellement d'allure,  qu'il mérite bien un petit "pull-over" pendant les mois les plus froids. Je vais utiliser une des jolies cloches de verre des Planteurs de Brigaudière, avec un douillet coussin de feuilles,  pour le protéger.
C'est un peu une gageure, car il paraît qu'il n'est pas évident de le récupérer d'une année sur l'autre. Une amie bloggeuse et jardinière passionnée, de passage aux Pins Noirs cet après-midi, ne m'a pas vraiment rassurée sur la facilité de conservation de ce Cosmos frileux.
J'aimerais quand même bien  le retrouver au jardin au printemps prochain.


Kosmos en grec, signifie "magnifique"...

Le Cosmos atrosanguineus "Chocomocha" ou Cosmos Chocolat est une plante vivace en situation abritée. Sa fleur d'un beau brun pourpré, a un aspect velouté. Il a un parfum de chocolat, ce qui lui a valu son nom.
Plante compacte, ce cosmos prospère au soleil, dans un sol frais mais bien drainé.
Deux solutions pour le garder d'une année sur l'autre : hiverner le tubercule à l'intérieur ou bien  protéger la plante avec un bon paillis.

jeudi 7 octobre 2010

Vivaces d'ombre pour scène d'automne

Toujours un temps superbe aux Pins Noirs. J'en profite pour remanier les massifs, ici où là . Les plantes se sont bien développées, d'autres sont introduites. Je n'hésite jamais à les déplacer  pour conserver un bon équilibre dans les compositions.
Voici une petite scène de sous-bois où vous remarquerez Euonymus alatus, le fusain ailé, qui n'a pas encore pris sa teinte cramoisie car il est à l'ombre, au pied du Cercidiphyllum.  Les Brunnera Jack Frost noircissent et vont bientôt disparaître. Mais Cimicifuga ou Aconit commencent seulement à fleurir. Ces floraisons tardives sont toujours intéressantes. Et puis, les graminées font toujours leur effet...




Et oui, , en automne, il n'y a pas que les arbustes et les arbres qui font le spectacle !

mercredi 6 octobre 2010

Asters "Tonga" et "Andenken an Alma Pötschke"

Je m'aperçois que je suis bien la seule à ne pas avoir évoqué la floraison des asters !
Alors si vous aimez les couleurs toniques, en voici tout d'abord deux :

Aster Tonga
Contrairement aux asters novi-belgii, "Tonga" reste dans l'espace qui lui est dévolué et de plus, comme il ne dépasse guère les 60 cm, il se tient bien.

"Andenken an Alma Pötschke"
Parmi les asters novae-angliae, j'aime assez "Andenken an Alma Pötschke" ou "Souvenir d'Alma Pötschke". On le rencontre souvent, et pour cause : il n'est jamais malade et il accepte toutes les situations. Que demander de plus ?
Dans notre jardin, sa couleur vive s'accorde parfaitement à la refloraison du rosier Mozart.
Quant à Alma Pötschke, je ne peux rien vous en dire. A ma connaissance, elle n'a pas laissé d'autre souvenir que celui de l'aster qui porte son nom...

                                                 *-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

Et maintenant voici un aster blanc dont le feuillage dentelé ne ressemble pas à celui des autres asters. Il n'est pas identifié car c'est un cadeau que l'on m'a fait... Il n' a pas besoin d'être tuteuré, et reste sain. Planté à mi-ombre, il fleurit plus tardivement au milieu des végétaux à feuillage panaché de blanc.


mardi 5 octobre 2010

Nyssa sylvatica

Aujourd'hui je vais vous présenter le "petit dernier" arrivé aux Pins Noirs samedi dernier.

Il s'agit de Nyssa sylvatica. Son nom signifie "Nymphe des bois"...

Je songeais depuis quelques temps déjà à installer cet arbre au jardin, mais il fallait  trouver l'emplacement qui lui conviendrait. Le jardin est assez grand, mais je tiens à garder un espace bien dégagé et je ne veux pas non plus rompre l'équilibre dans les massifs déjà installés.
J'ai choisi Nyssa sylvatica pour son feuillage automnal resplendissant : les feuilles se parent de pourpre, carmin et cuivre dès fin septembre.
De plus, les hôtes de notre jardin ne seront pas oubliés puisque l'arbre porte en début d'automne de petits fruits bleu-noir qui font le régal des écureuils et des oiseaux .
Mais attention, la chair de ces fruits vous paraîtra bien amère si vous la goûtez. Nyssa sylvatica est d'ailleurs appelé Sour Gum  (Gommier aigre). Mais on le nomme aussi Tupelo ou Black Gum (Gommier noir)... 

Donc le voici, bien modeste encore, et paré des quelques feuilles qu'il a gardées après les manipulations du transport et de la transplantation.


Nyssa sylvatica - Tupelo

Il est originaire des forêts humides de l'Est des Etats-Unis et du Canada. Il apprécie donc les terrains frais mais je l'ai installé dans un sol un peu plus sec, car il paraît qu'il l'accepte. Je lui ai préparé un bel espace au fond d'un massif qui devait être remis en ordre.
Nyssa sylvatica est un grand arbre qui résiste à - 35° C et je n'aurai pas de souci avec lui de ce côté là... 

Dans un an je vous le présenterai à nouveau. Et même s'il pousse assez lentement, j'espère que d'ici là, il  aura pris du volume et aura belle allure.

lundi 4 octobre 2010

Amélanchier du Canada

Nous avons profité ces deux derniers jours d'un temps splendide. Malheureusement, il n'en va pas de même aujourd'hui !
Un petit tour au jardin ce matin, me prouve que nous entrons de plein pied dans l'automne. Cette fois, les rosiers sont un peu tristounets. Heureusement les feuillages vont prendre le relais. A moins que le froid n'arrive vite...

Voici l'Amélanchier du Canada -A. Canadensis- qui devance toujours les autres arbustes du jardin. Il est vraiment facile à vivre : il pousse partout, nous gratifie d'une magnifique floraison précoce, puis de petits fruits qui font le régal des oiseaux mais aussi... des visiteurs ! Pour ma part -et s'il en reste- j'utilise les baies en tarte. Cuites, elles ont un petit goût d'amande.



L'amélanchier du Canada est originaire de l'Amérique du nord et de l'Europe. Son nom vient du provençal "Amélanquier". Au Moyen-Age, il était surnommé "Arbre aux Oiseaux".
Il est à noter que l'Amélanchier Lamarckii préfère un sol un peu plus frais.



Quant à Malus purpurea, je l'ai photographié hier sur un fond de ciel  bleu.




Certes, il est commun, et celui-ci n'est pas identifié. Mais sa floraison printanière -que je vous montrerai en son temps- ressemble tout à fait à celle de "Liset" que j'avais dans un précédent jardin.
Sa fructification  attend les gourmands de la forêt voisine. Et comme l'arbuste se trouve à proximité de la maison, nous avons là une volière naturelle bien agréable à contempler !

samedi 2 octobre 2010

Saveurs d'automne



Le premier samedi d'octobre, la Foire aux Saveurs d'automne de Pouilley-Français attire des milliers de visiteurs. C'était cette année, la 20ème édition de cette manifestation.




C'est sous un beau soleil et munis d'amples paniers, que nous avons parcouru les rues du village pour faire provision de tous les produits de saison  proposés par les professionnels mais aussi par des particuliers : potimarrons et courges diverses,  pommes, coings, fruits secs, miel,  vins de Pays, salaisons ou fromages...
Variétés de pommes anciennes, champignons de nos forêts, productions Bio... il y avait de quoi satisfaire tous les goûts et toutes les envies.
Nous avons donc rempli nos paniers, mais nous avons aussi fait le plein d'odeurs et de couleurs ! En voici un aperçu...













































De animations étaient proposées : pressée des pommes dans le pressoir communal, distillation par les bouilleurs de cru...