Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



vendredi 29 mai 2015

Les Pins Noirs... LE RETOUR !!!





Et oui, me re-voici, à peu près remise en état. Et même si je suis obligée de jardiner avec beaucoup de prudence, je me sens capable d'accueillir les visiteurs au cours du week-end des rendez-vous aux Jardins.

"Et le jardin ?" pensez-vous... 
Eh bien, je vous répondrai qu'il me récompense des soins prodigués les années précédentes !

Cependant comme je n'étais pas en état d'entreprendre certaines tâches incontournables, j'ai été bien épaulée par mon mari et mon fils cadet.

Pour la taille des rosiers, par exemple. Mon mari s'est fort bien acquitté de sa mission. Pour une fois le sécateur a été utilisé raisonnablement ! 
D'ailleurs les rosiers ont l'air contents... En voici quelques-uns, en attendant d'en présenter d'autres dans un prochain billet  :



Rosa multiflora inermis que nous appelons aux Pins Noirs "le rosier de Blandine"








Madame Isaac Pereire sur la barrière du potager :

 LD Braithwaite de David Austin. (Je m'intéresse depuis peu aux rosiers pourpres ou cramoisis).

 
J'ai fait ensuite mes premières sorties au jardin assise dans un fauteuil et conseillant mon mari pour qu'il termine le remaniement d'un massif.
De son côté, mon fils cadet a nettoyé impeccablement toute la pinède, tondu à deux reprises et mis au propre la haie qui borde le dessus de la propriété.

Quant à moi, j'ai recommencé à jardiner à quatre pattes (oui, je sais, ce n'est pas glorieux), avec le râteau que l'on utilise dans les jardinières. Mais maintenant je me tiens sur deux pattes seulement. C'est quand même plus facile. 

Voici donc pêle-mêle, quelques photos.

Hostas et primevères japonaises au pied des Viburnum "Mariesii" :










Spirée "Gold Flame" et Géranium "Vital"









"Zéphirine Drouhin" et clématis "Niobe"  sur un pylone :




Le temps des clématites est venu :





















Le Cornus kousa chinensis croule littéralement sous les fleurs

Il fleurit abondamment tous les deux ans.











Je terminerai avec ces petites scènes de sous-bois :








Une fracture de la cheville puis une fracture de vertèbre ! Pratiquement dix mois d'inactivité ! Jamais je n'aurais pu imaginer que le jardin serait en pareille forme.
D'ailleurs, comme je l'évoquai au début de mon billet, il ouvrira ses portes pour la neuvième année consécutive, à l'occasion des "Rendez-vous aux Jardins" du Ministère de la culture et de la communication, les 6 et 7 juin prochains.