Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



mardi 5 juillet 2016

Les Hydrangeas sont à la fête !

Comme je vous l'avais annoncé, je vous emmène faire un petit tour dans les coins ombragés du jardin, c'est-à-dire dans la partie basse, en limite de propriété près de la forêt.




Un petit coup d'oeil aux jeunes Cornus kousa chinensis qui ont le bon goût de fleurir après le grand frère en fleurs fin Mai/début Juin. Cet étalement des floraisons ne peut que me ravir.




Dans ces coins d'ombre claire, j'aime jouer sur la couleur et la forme des feuillages. Mais nous y reviendrons une autre fois. 
Je vais plutôt vous présenter les floraisons du moment, celles des Hydrangeas. L'an passé ils faisaient le gros dos en attendant des jours meilleurs. Alors cette année, il se rattrappent  ; la pluie a quand même eu du bon.  
H. arborescens, H. serrata, H. paniculata, H. macrophylla... des blancs, des bleus, des roses, des joufflus bien ronds, des bonnets de dentelle à la tête toute plate...dans la famille,  il y en a pour tous les goûts.
Les H. Teller, les H. Villosa viendront un peu plus tard. Certains H. paniculata aussi. Quant à l'Hydrangea involucrata il fermera la marche. Je vous présenterai ces retardataires au fur et à mesure de leur floraison.






































Shojo a été déplacé récemment : il ne supportait pas l'emplacement que je lui avait choisi. 
Il semble heureux là où je l'ai installé. Vous noterez le matelas d'aiguilles de pins déposé à son pied. Tous les Hydrangeas du jardin reçoivent cette même couverture deux fois par an. Bon... vous en devinez la provenance...




 "Glyn Chruch" est un original : il fleurit en blanc, puis rosit et termine la saison cramoisi.
De plus il refleurit... enfin... légèrement !












Le premier H. paniculata qui commence sa floraison. A vrai dire, celui-ci fleurit sur le bois de l'année précédente, d'où peut-être sa précocité.


















Hydrangea quercifolia (à feuilles de chêne) qui terminera la saison en rose.




Je terminerai ce billet avec la photo de l'Hydrangea petiolaris qui a fleuri bien plus tôt en saison -un Hydrangea grimpant pour celles ou ceux qui ne le connaissent pas.




Pour peu que l'on dispose d'un coin frais au jardin, ils sont vraiment formidables ces Hydrangeas. Ils prennent le relais quand les autres floraisons font la pause. Ils défleurissent très joliment et leur feuillage prend généralement de superbes couleurs en automne. Que demander de plus ?










vendredi 1 juillet 2016

Quelle mouche a donc piqué le rosier Leverkusen ?

En faisant un petit tour au jardin,  je n'en ai pas cru mes yeux :

sur l'une des arches, au beau milieu des roses d'un jaune si doux du rosier "Leverkusen"... une rose... rose !



Je me suis approchée pour vérifier ; et oui, cette fleur poussait bien sur l'une des tiges de "Leverkusen".  Après avoir photographié la curiosité, je suis allée faire un petit tour sur Internet, histoire de connaître les parents du rosier en question. Mais bon, je n'ai rien trouvé qui satisfasse ma curiosité...

Au menu de ces deux derniers jours, plutôt ensoleillés : tonte et nettoyage des massifs à petite dose car mon dos me rappelle à l'ordre. Jusqu'à présent il ne faisait pas chaud, l'herbe poussait peu. Mais cette fois, l'alternance d'eau et de soleil m'oblige à sortir la tondeuse.

Voici quelques photos côté soleil, avec les retardataires - je veux parler des roses- Dans les prochains billets je pense bien vous emmener dans le jardin d'ombre.
Je commence avec deux rosiers non identifiés (un solde du super marché voisin et une bouture d'un "sans nom")



puis "Aloha" que je traite en arbuste. Il ne lui restait plus deux tiges et j'ai bien cru le perdre. J'ai hésité à l'enlever (à vrai dire, je n'avais pas trop le choix vu que je n'avais pas d'aide disponible et que je ne voulais pas renouveler ma mésaventure de l'an dernier). Contre toute attente,  il reprend de la vigueur.


 "Souvenir de Madame Auguste Charles" soutenu par les campanules :



"Diamant"... encore un revenant


 L'incontournable "Ghislaine" :


et sa jeune soeur : "Pink Ghislaine"


 qui accompagne "Iceberg Climbing" sur un arceau à mi-ombre. C'est la première année que "Iceberg" se décide à garnir cette arche. Il a dû sentir qu'il commençait à me lasser !



Dans la rocaille les Erigérons "Karvinskianus" se portent à merveille. L'hiver n'a pas été froid ; ils ont démarré très tôt au printemps.
Et même après un -20°C l'hiver, ils repartent sans problème.


Et encore le rosier "Grootendorst" qui lui aussi résiste à tout chez moi. Le feuillage toujours bien sain, il a été le premier à fleurir et il sera certainement le dernier à défleurir.






Sur le pylone, "Zéphirine Drouhin" a fleuri tôt et n'a pas résisté à la pluie, ou plutôt au déluge. Comme souvent, son feuillage, taché, est tombé. Par chance la clématite "Niobe" remonte abondamment en attendant que Zéphirine se refasse une santé.


 Et si les Hydrangeas entrent en scène, c'est aussi le tour des Hémérocalles, comme ce beau Spider : "Hot wheels", encore jeune dans notre jardin.


Je vous dis "à bientôt" avec certainement quelques vues d'ensemble du jardin.

dimanche 26 juin 2016

Il suffisait d'un peu de chaleur...

Deux journées de chaleur caniculaire et le jardin revivait. Je parle à l'imparfait car depuis les orages et les pluies diluviennes sont repassées sur les Pins Noirs.

Mais il n'empêche que ce vendredi, les roses s'épanouissaient, les géraniums vivaces se redressaient et le joyeux fouillis du bas de la pinède animait ce coin du jardin.

Voici quelques photo, avec essentiellement des roses car les hydrangeas qui eux sont en forme (ils sont bien les seuls à apprécier ce temps d'automne)  feront bientôt l'objet de quelques billets.






Le rosier "Salet"sous la pluie : je me désolais de voir ses boutons pourrir avant même l'éclosion... Quelques rayons de soleil et il retrouve toute sa fraîcheur (à mes yeux, les rosiers mousseux sont les plus photogéniques...) :







 Rosier "Rosy Cushion", en plusieurs exemplaires au jardin,  résiste à tout :



"Mary-Rose" qui a fleuri abondamment,  n'échappera pas cette année à sa réputation de rosier "souvent malade" ; elle ne sera pas la seule au jardin cette année.

 

 Le rosier "Moonlight" qui tire son épingle du jeu :



 La timide "Madame Hardy" bien tardive cette année (quelques pétales fanés sur la photo... il faudrait faire le tour du jardin deux fois par jour !


 "Kathleen Harrop" près de la porte de la cuisine. J'ai déplacé l'an dernier son compagnon "Narrow Water" qui voulait rester où il était, ce qui m'a valu dans mes efforts et mon obstination... une fracture de vertèbre !




Une vue d'ensemble cette fois : le massif au pied de la terrasse Ouest : les géraniums vivaces partent à l'assaut des rosiers.


et pour terminer, l'entrée du jardin. Vous me direz que j'aurais dû commencer par là !


 Maintenant que je peux photographier sans difficulté et que j'ai repris (doucement) le rythme, je vous dis "à bientôt".