Ce jardin est parti ... de rien ! Sur ce terrain de 37 ares, il n'y avait que des ronces, des arbres en rangs serrés ; certains sapins mesuraient plus de 30 mètres de haut !
Nous avons cependant été séduits par cet environnement privilégié et nous avons vite réalisé que la colline boisée qui jouxtait la propriété, formerait un merveilleux arrière-plan pour le jardin que je souhaitais réaliser.
La particularité des Pins Noirs réside dans les ambiances très contrastées qui se côtoient au jardin : rocaille sèche sous la pinède, mais aussi massifs verdoyants dans la fraîcheur du sous-bois.



dimanche 28 novembre 2010

Première neige...

Voici quelques photos des Pins Noirs, prises assez tôt ce matin.









Si ce n'est le petit coin de ciel bleu, on pourrait penser que les photos ont été prises "en noir et blanc" !
Mais quoiqu'il en soit, le jardin n'est jamais triste en hiver. Les arbustes et les grands arbres animent le paysage. Et lorsqu'il ne neige pas, la présence de tapis de pervenches au jardin, de lierre et de houx dans la colline, évitent l'aspect dénudé que prennent parfois les jardins en hiver.




samedi 27 novembre 2010

Troc de plantes !

Depuis hier, et comme un peu partout, il neige !


Bon, là, c'était vendredi. Juste un soupçon de sucre glace sur les arbres alentour.



















Mais aujourd'hui, il a neigé à gros flocons ! Cela ne m'a pas empêchée de participer au Troc de plantes organisé à la Maison Communale du village d'Ecole-Valentin, à quelques kilomètres des Pins Noirs.





L'idée est toute simple : chacun apporte ses surplus et emporte en échange ce qui l'intéresse ! Ce ne sont pas toujours des végétaux rares qui sont proposés, mais qu'importe. Les participants partagent la même passion et c'est l'occasion d'échanger, non seulement nos végétaux, mais également nos connaissances, autour d'un café ou d'un thé accompagné de succulentes pâtisseries !











Les branches de cornouillers ont eu beaucoup de succès : elles serviront à réaliser les couronnes de l'Avent que nous accrocherons dans quelques jours à notre porte...











J'ai trouvé là quelques plantes que je ne possédais pas au jardin. Il arrive qu'elles ne soient  pas identifiées mais dès demain je vais effectuer des recherches et pour le reste, il y aura quelques  surprises au jardin l'année prochaine !




Cyclamen, carex, saxifrage, althéa, chrysanthemum et quelques inconnus, rapportés aujourd'hui...
La date choisie étant un peu tardive et au regard des conditions météo, les plantations attendront des jours meilleurs !




mardi 23 novembre 2010

Dernières floraisons...



Aujourd'hui encore, nettoyage du jardin : toilettage des vivaces, petite remise en forme des rosiers pour leur donner l'air net, avant l'hiver. Et toujours... le ramassage des feuilles. Au râteau cette fois car avec les aiguilles de pin toutes entremêlées, il est difficile de "souffler"  dans les massifs du bas de la pinède. Aujourd'hui, mais aussi hier, mon mari est venu en renfort. J'ai vu la différence ; ça avance quand même bien plus vite !
Et puisqu'on annonce un petit refroidissement ; nous avons  rentré les petites poteries. Les plus imposantes ont été recouvertes d'une épaisse protection et roulées à l'abri sous un débord de toit. Bref, l'hiver peut arriver ; il ne nous prendra pas au dépourvu.
Pendant ces travaux de nettoyage, j'ai encore remarqué quelques dernières floraisons qui résistent ici ou là...

 
Dans la rocaille... un pied de scabieuses qui, tout au long de la saison, et quelque soit le temps,  a prodigué ses fleurs modestes au milieu des petites graminées.

 
 








En bas de la pinède dénudée, j'ai découvert avec surprise Roseraie du Chatelet que je croyais pourtant endormi !
Rosier du Chatelet est une obtention Sauvageot.













Quant à ce Chrysanthemum, il n'en finit pas de fleurir malgré les intempéries. Cette plante, non identifiée, est le cadeau d'une amie qui se reconnaîtra !








Cette bouture du rosier "The Fairy", réalisée l'année dernière, commence à s'étoffer. Haute de 20 cm et large de 30, elle prospère pourtant dans des conditions difficiles dans la pinède. Le pied mère est installé à mi-ombre, dans un coin humide. C'est d'ailleurs sa résistance à l'humidité qui est souvent mise en avant.
Mais en fait, j'ai remarqué que "The Fairy" résistait à tout, quelque soit sa situation.
The Fairy (synonyme Féérie) est une obtention de  Bentall de 1932 (croisement de Paul Crampel par Lady Gay).











dimanche 21 novembre 2010

Plantations d'automne



Je n'ai pas écrit ces jours-ci car j'étais fort occupée au jardin.
Le temps est incertain, souvent pluvieux mais dès que le ciel s'éclaircit, je sors nettoyer un peu partout.
Mais aussi, je plante ou je transplante.
En vous présentant le Cornus florida rubra il y a quelques semaines, je vous avais parlé de mon intention d'acquérir un nouveau cornouiller. Mon choix s'est porté sur le Cornus kousa  "Great Star" qui est une sélection du Vasterival éditée par Minier depuis 2007.
On dit que Cornus kousa Great Star fleurit plus tardivement et plus longtemps que les autres. J'espère qu'il tiendra ses promesses.


 



















Pour installer le nouveau venu, il fallait enlever un énorme pied de spirée Vanhouttei. Mon mari est venu en renfort avec sa pioche, le louchet ne suffisant pas pour une souche aussi importante. Le cornouiller bénéficie donc d'une belle fosse de plantation de 60 cm de profondeur, sur 70 cm de largeur, dans laquelle la terre a été renouvelée et amendée avec une brouettée de compost.
Il n'y a plus qu'à souhaiter qu'il supporte la comparaison avec le Cornus kousa chinensis installé depuis une dizaine d'années et qui commence à faire quelque effet dans un autre coin du jardin.






D'autres "petits nouveaux" ont été accueillis aux Pins Noirs, entre autres : Ilex myrtifolia, Osmanthus heterophyllus "Ogon", Exochorda macrantha "the Bride", Acer palmatum Sango-kaku  ou encore Laurocerasus variegata. Certains de ces arbustes meubleront un talus en cours d'aménagement. Mais  pour  les autres, j'ai été amenée à déplacer des végétaux (comme d'habitude !), afin de conserver une certaine harmonie. En attendant la présentation de tout ce petit monde au printemps, en voici deux qui on l'avantage d'être persistants :


Ilex myrtifolia

Ilex myrtifolia ou Houx à feuille de myrte, est un arbuste persistant, aux feuilles effilées vert foncé, peu épineuses, portées par des branches presque noires. Il forme un buisson étroit de croissance lente, au soleil  ou à mi-ombre lumineuse. C'est une plante mâle, qui ne fructifie pas. On le plantera en sol humide, argileux, riche, humifère et bien drainé. Il n'aime pas le calcaire.


 
Osmanthus heterophyllus "Ogon"

Osmanthus heterophyllus* "Ogon"est un arbuste originaire du Japon et de Taiwan. Comme les autres osmanthus, il est persistant. Ses feuilles dorées ressemblent à celles du houx, en moins épineux. Sa floraison blanche, odorante est suivie de petits fruits noir bleutés. Plantation en sol sec, au soleil ou à mi-ombre. On peut le tailler en mai/juin, après la floraison, pour équilibrer la silhouette.
* heterophyllus = à feuilles variables


vendredi 12 novembre 2010

Les feuilles !!!



C'est joli, les feuilles qui jonchent le sol en automne. J'aime me promener dans la forêt toute proche et les fouler alors qu'elles sont encore toute sèches et craquantes.
Sous les érables, sous les charmes... Elles ne manquent pas de... charme !


Mais avec le vent de Novembre, et la pluie aidant les feuilles ne tardent pas à tomber et  il faut vite revenir à la dure réalité : nettoyer, composter, voire évacuer.
Je ne laisse pas les feuilles sur la pelouse. Il en tombe une telle quantité que l'herbe ne résisterait pas sous ce tapis bien dense. Je fais une exception pour les pruniers : les feuilles se déssèchent et s'envolent sans se faire remarquer.




Lors du nettoyage d'automne, j'enlève également les feuilles dans les massifs. Certaines sont coriaces et ne se décomposent pas spontanément ; les  vivaces persistantes n'apprécient pas ce "paillage". Je préfère ramasser puis redistribuer  le compost déjà formé, autour des vivaces mais aussi dans le potager. Une partie des feuilles ramassées, est mélangée aux tas de compost et les autres stockées séparément pour réaliser un terreau de feuilles.
J'en récupère une telle quantité qu'il faut évacuer le surplus. Dans ce cas là, j'obtiens volontiers de l'aide auprès de mon entourage, mari ou fils.  Pour ce qui est des aiguilles de pins qui tombent toute l'année, j'en conserve un tas pour pailler les plantes acidophiles.


A la création du jardin,  j'ai commencé avec... un râteau ! Travail de Titan que l'on ne peut poursuivre bien longtemps. Excepté dans la pinède où je continue à ratisser les aiguilles de pin,  parfois accompagnée par mon mari ou l'un de mes fils qui me prêtent main forte.
Le difficulté consistait pour moi à choisir un appareil efficace et pas trop lourd car les concepteurs ne pensent guère aux jardinières pour ce genre d'engins !
Le souffleur électrique : n'en parlons pas, vu la quantité de végétaux et la surface à nettoyer. Le souffleur thermique à dos : idéal mais trop lourd pour moi. J'ai donc porté mon choix sur un souffleur thermique le moins lourd possible, par rapport à sa puissance. Il pèse quand même 4,5 kg et le travail reste physique !
En utilisant un appareil à moteur essence, je suis consciente de faire abstraction du facteur "écologie". C'est une des rares entorses que je me permets, au regard des gestes que je m'efforce d'appliquer pour la protection de notre environnement...