C'est joli, les feuilles qui jonchent le sol en automne. J'aime me promener dans la forêt toute proche et les fouler alors qu'elles sont encore toute sèches et craquantes.
Sous les érables, sous les charmes... Elles ne manquent pas de... charme !
Mais avec le vent de Novembre, et la pluie aidant les feuilles ne tardent pas à tomber et il faut vite revenir à la dure réalité : nettoyer, composter, voire évacuer.
Je ne laisse pas les feuilles sur la pelouse. Il en tombe une telle quantité que l'herbe ne résisterait pas sous ce tapis bien dense. Je fais une exception pour les pruniers : les feuilles se déssèchent et s'envolent sans se faire remarquer.
Lors du nettoyage d'automne, j'enlève également les feuilles dans les massifs. Certaines sont coriaces et ne se décomposent pas spontanément ; les vivaces persistantes n'apprécient pas ce "paillage". Je préfère ramasser puis redistribuer le compost déjà formé, autour des vivaces mais aussi dans le potager. Une partie des feuilles ramassées, est mélangée aux tas de compost et les autres stockées séparément pour réaliser un terreau de feuilles.
J'en récupère une telle quantité qu'il faut évacuer le surplus. Dans ce cas là, j'obtiens volontiers de l'aide auprès de mon entourage, mari ou fils. Pour ce qui est des aiguilles de pins qui tombent toute l'année, j'en conserve un tas pour pailler les plantes acidophiles.
A la création du jardin, j'ai commencé avec... un râteau ! Travail de Titan que l'on ne peut poursuivre bien longtemps. Excepté dans la pinède où je continue à ratisser les aiguilles de pin, parfois accompagnée par mon mari ou l'un de mes fils qui me prêtent main forte.
Le difficulté consistait pour moi à choisir un appareil efficace et pas trop lourd car les concepteurs ne pensent guère aux jardinières pour ce genre d'engins !
Le souffleur électrique : n'en parlons pas, vu la quantité de végétaux et la surface à nettoyer. Le souffleur thermique à dos : idéal mais trop lourd pour moi. J'ai donc porté mon choix sur un souffleur thermique le moins lourd possible, par rapport à sa puissance. Il pèse quand même 4,5 kg et le travail reste physique !
En utilisant un appareil à moteur essence, je suis consciente de faire abstraction du facteur "écologie". C'est une des rares entorses que je me permets, au regard des gestes que je m'efforce d'appliquer pour la protection de notre environnement...